Jallet: "Poursuivre notre belle série"

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Morgan Besa, avec Camille Fischbach , modifié à
Contre l'AS Nancy-Lorraine ce dimanche (21h00), le PSG a l'occasion de confirmer sa place de leader lors de la 14e journée de Ligue 1. Invaincus depuis le premier match, les joueurs d'Antoine Kombouaré veulent poursuivre sur la lancée d'un excellent début de saison. Nancy, Kombouaré, Beckham: le défenseur Christophe Jallet fait un tour d'horizon de l'actualité du club parisien.

Contre l'AS Nancy-Lorraine ce dimanche (21h00), le PSG a l'occasion de confirmer sa place de leader lors de la 14e journée de Ligue 1. Invaincus depuis le premier match, les joueurs d'Antoine Kombouaré veulent poursuivre sur la lancée d'un excellent début de saison. Nancy, Kombouaré, Beckham: le défenseur Christophe Jallet fait un tour d'horizon de l'actualité du club parisien. Comment abordez-vous ce match contre Nancy dimanche ? On est sûr de notre force à domicile. Mais il ne faut pas trop l'être pour s'éviter une mauvaise surprise. Il faut essayer de faire la différence au Parc des Princes, où l'on enchaîne les victoires. Il faut garder les pieds sur terre. Si on fait tous le boulot, on repartira sûrement avec les trois points. Avez-vous la pression avant d'affronter une équipe de bas de tableau ? Non, il n'y a pas plus de pression qu'il y a 15 jours. On a eu deux semaines pour bien se préparer et aborder ce match dans les meilleures conditions. C'est vrai que l'on n'est pas nombreux lors des semaines internationales. Aujourd'hui, tout le monde est frais et disponible pour ce match et je crois que l'on a envie de se rattraper par rapport à notre prestation contre Bordeaux. Nancy est un adversaire à notre portée et j'espère que l'on prendra les trois points pour poursuivre notre belle série. Comment se sent le groupe physiquement avant cette rencontre ? C'est vrai que certains ont joué en sélection. Ce n'est pas toujours facile pour récupérer de la fraîcheur mentale. Mais cela fait partie du métier. Pour Nancy, tout le monde est d'attaque et on a à coeur de faire un bon match. Quel est votre sentiment sur le jeu proposé par le PSG ces dernières semaines ? On est conscient que l'on sera toujours perfectible. C'est vrai que l'on a montré un bon niveau de jeu à Bordeaux. L'année dernière, on avait un jeu assez flamboyant sans pour autant réussir à gagner quelque chose. Ce qui prime avant tout, ce sont les résultats. Pour l'instant, c'est pas mal. Cela ne sert à rien de trouver sans cesse des problèmes. Mais si on veut rester en haut du classement, il va falloir que l'on s'améliore sur la qualité de jeu. Quelle est l'ambiance au sein du groupe ? Très bonne. On est très content de se retrouver, d'autant que les résultats en équipe nationale ont été bons pour tout le monde. Cela permet également de s'aérer la tête pendant quinze jours et de mieux préparer les rencontres à venir. La semaine a été encore mouvementée au PSG... De ce côté, on commence à être habitué. Si le coach a des choses à nous dire, il le fait. On essaye de faire abstraction de tout ce qu'il se passe autour du club. Ce n'est pas toujours facile, mais on l'a vécu calmement. On est sur une bonne dynamique, je pense que cela ne sert à rien de la briser. Il y a eu d'abord l'interview de Leonardo, puis le huis-clos. Que s'est-il passé ? Il n'y a rien eu de particulier à dire. On s'est entraîné comme toutes les semaines. On a travaillé en groupe restreint jusqu'à lundi matin. "Le droit de penser au titre" Avez-vous parlé avec Antoine Kombouaré de la rumeur qui annonce l'arrivée de Carlo Ancelotti ? Non, nous n'avons pas abordé ce sujet avec lui. Antoine a envie de bosser et de porter le groupe le plus haut possible. Il reste sur la même position. Cela permet de savoir vers où l'on en est pour continuer à avancer. Avez-vous eu un échange avec Leonardo ? Non, pas du tout. Il est passé nous voir vendredi matin. Il a parlé avec ceux qui le souhaitaient. On n'a pas eu de réunion particulière. Depuis le début de saison, avez-vous des choses à reprocher à Antoine Kombouaré ? Que voulez-vous qu'on lui reproche ? Ce serait mentir que dire qu'il ne fait pas du bon boulot. Les résultats sont là, c'est ce que l'on demande à un entraîneur. C'est vrai que l'on peut toujours polémiquer sur certains détails. Depuis deux ans et demi, il a toujours fait du bon travail avec nous. Les résultats parlent d'eux-mêmes. Avez-vous trouvé des changements dans son comportement autour de toutes ces rumeurs ? Non, rien n'a changé. Il a son caractère. Je pense qu'il est blindé depuis qu'il est arrivé ici. C'est la vie d'un entraîneur d'entendre des rumeurs de la sorte. A lui de gérer ce problème. A nous de rester concentrer sur le travail à faire. Est-ce que cela vous surprend que Leonardo entre en contact avec un entraîneur alors que les résultats sont là ? Oui et non. Je pense qu'il doit être en contact avec des joueurs pour la saison prochaine. C'est sûr qu'on peut se poser des questions. Mais je ne suis pas dirigeant et ne suis pas à la tête du club. A eux de décider, à nous de nous adapter. On sent un changement de discours au sein de la direction concernant les objectifs du club. Le président a parlé de titre pour cette saison. On en parle dans le vestiaire ? On aborde le sujet. En début de saison, on s'est fixé comme objectif de finir dans les trois premiers et ainsi accrocher la Ligue des champions. C'est vrai aussi que les objectifs évoluent en fonction des résultats, qui sont bons en ce moment. On a donc le droit d'y penser. On en a parlé aussi avec l'entraîneur. Mais on a joué que treize matches. Si on est dans cette position à un mois de la fin du championnat, on pourra se permettre d'en parler. Il reste encore du chemin, la route est encore longue. On va se contenter pour l'instant de cette première place qui fait plaisir. Mais nous n'avons encore rien gagné. "Beckham, on l'accueillera à bras ouverts" Quel est votre sentiment sur les ambitions du club cette saison ? Au début de saison, les actionnaires ont parlé des trois premières places. Quand il est arrivé, Leonardo nous a dit qu'on ne pouvait pas tout révolutionner. Les ambitions du club évoluent également en fonction des résultats. Comme nous tous, c'est normal que les actionnaires pensent au titre. On y pense et on a envie d'aller le chercher. Le plus important pour nous, c'est de gagner des matches. Pouvez-vous nous expliquer ce qu'il se passe autour de Peguy Luyindula, qui ne peut pas s'entraîner avec vous ? C'est un autre problème à gérer. Je ne sais pas trop ce qui lui arrive. Il s'est entraîné avec nous mercredi dernier. Depuis, on ne l'a pas revu. Il a notre soutien. Mais c'est difficile pour un joueur de se positionner sur ce sujet. On espère juste que cette histoire va se dérouler du mieux possible. Est-ce que le groupe est content de se retrouver un peu seul à l'entraînement sans les supporters ? Disons que l'on est heureux quand il y a des supporters. Cela permet d'échanger avec eux. Mais il y a une évolution dans le club et une décision qui ne nous appartient pas. Plus le temps avance et moins l'on voit de monde. Quand il y a des supporters, on sait être présent et les remercier. Dimanche, il y a PSG-Nancy mais aussi la finale de la MLS. Est-ce que vous serez attentif à la décision de David Beckham concernant sa décision de venir ou non à Paris ? Je regarderais le résultat de la rencontre sans m'y intéresser plus que cela. Quant à sa décision, c'est son choix et celui du club. Mais s'il doit venir, on l'accueillera les bras ouverts. Maintenant que le PSG est en tête, vous êtes attendus au tournant par toutes les équipes. Ça change... C'est sûr. En plus, on a des matches importants face à des concurrents directs comme Marseille et Lille. C'est une étape supplémentaire qu'il va falloir franchir. Avant la trêve, si on arrive à prendre 17 points, ce sera pas mal. Il faut aussi se qualifier en Ligue Europa.