Havret, l'ivresse du Masters

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avec Jean-Charles Banoun , modifié à
GOLF - Seul Français en lice, Grégory Havret dispute son premier Masters à partir de jeudi.

Le Grand Prix de Monaco en F1, Wimbledon en tennis et le Masters en golf. En termes d'histoire, de cadre et d'exposition médiatique, le tournoi qui s'ouvre jeudi à Augusta n'a rien à envier à ces deux autres prestigieux rendez-vous. Alors Grégory Havret, seul Français engagé, vit sa première participation comme un privilège. "Je dirais que si on doit en jouer un Majeur dans sa vie, ce serait celui-là", confie le 115e joueur mondial au micro d’Europe 1."C'est le plus dur à jouer, et c'est celui qui fait le plus rêver."

"Le Masters est un tournoi à part", confie Grégory Havret :

Le numéro deux français doit sa participation à ce Masters à sa deuxième place, l'an passé, à l'US Open, l'un des trois autres tournois du Grand Chelem. En juillet dernier, le Parisien avait disputé sa quatrième et dernière partie aux côtés de Tiger Woods et échoué à un coup seulement du vainqueur de l'épreuve, le Nord-Irlandais Graeme McDowell.

Grégory Havret avec Tiger Woods (930x620)

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Vainqueur de trois tournois sur le circuit européen - dont le dernier, à Gleneagles, en 2008 -, Grégory Havret, 34 ans, sait que la performance (exceptionnelle) de l'été dernier sera difficile à réitérer sur ce parcours mythique et exigeant, qu'il va découvrir cette année.

"Le minimum, ça va être de passer le cut (être dans les 44 premiers à l'issue des deux premiers jours ou être à moins de 10 coups du leader pour pouvoir continuer dans le tournoi ndlr)", explique-t-il. "Si je ne joue pas le week-end prochain, je serai déçu et l'objectif ne sera pas rempli. Si je fais seulement le cut, ça sera pas mal. Si je fais dans les 16 premiers, ce qui me requalifierait pour l'an prochain, là ça serait super. Les dix premiers, ça serait vraiment extraordinaire. Après, comme l'an dernier à l'US Open, si j'ai un coup à jouer en haut de l'affiche, accrocher un podium voire mieux, je ne manquerai pas de tout faire pour saisir cette occasion." Car Grégory Havret sait combien elle est belle et combien, surtout, elle est rare.