Gentili, par ici la sortie

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Matthieu ABADIE , modifié à
Baptiste Gentili a annoncé, dimanche, sa décision de quitter ses fonctions d'entraîneur de l'équipe première du FC Nantes. Le club de Waldemar Kita, en perdition après une défaite concédée vendredi soir à Grenoble (0-2), est aujourd'hui quinzième de Ligue 2, bien loin de la montée annoncée. Dès lundi, Gentili sera officiellement remplacé par Philippe Anziani.

Baptiste Gentili a annoncé, dimanche, sa décision de quitter ses fonctions d'entraîneur de l'équipe première du FC Nantes. Le club de Waldemar Kita, en perdition après une défaite concédée vendredi soir à Grenoble (0-2), est aujourd'hui quinzième de Ligue 2, bien loin de la montée annoncée. Dès lundi, Gentili sera officiellement remplacé par Philippe Anziani. "Nous avons touché le fond." Les premiers mots de Baptiste Gentili, sur le site officiel du FC Nantes vendredi soir à l'issue de la défaite subie à Grenoble (0-2), prennent aujourd'hui tout leur sens. Plus que les observateurs, le désormais ex-entraîneur des Canaris avait certainement senti que le point de non-retour avait été atteint. Il faut dire que la prestation nantaise face à la lanterne rouge avait parfois frôlé le ridicule, sans aucun engagement. Inquiétant pour une équipe qui n'a plus que cinq points d'avance sur la zone de relégation... Et trop inquiétant même pour Gentili, qui a donc confié dimanche qu'il quittait ses fonctions d'entraîneur de l'équipe première. "Ce n'est pas une démission, car cela signifierait à mes yeux que je quitte le navire", a-t-il tenu à préciser sur le site du quotidien Ouest-France. "Je mets ma fierté de côté et je m'efface pour le bien du club. J'ai dit à Waldemar Kita (le président, ndlr) que je n'avais pas de solutions et que je constatais que mon message ne passait plus." Une autocritique louable, de la part du cinquième entraîneur de l'ère Kita, dont le bilan est plus que moyen, avec 12 victoires, 13 nuls et 14 défaites. Mais son départ n'assure pas pour autant un avenir radieux aux Canaris. Car en l'état actuel des choses, on voit mal comment Philippe Anziani, son adjoint, pourrait insuffler à une équipe qui reste sur sept matches sans victoire un nouvel élan, suffisant pour redresser rapidement la tête. Cette tâche incombera peut-être à un ancien de la maison jaune, Stéphane Ziani, jusqu'alors entraîneur des U19 et promu adjoint d'un FCNA qui n'a plus que les meubles à sauver en cette fin de saison.