Gallinari: "On doit y croire"

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Propos recueillis par Thomas PISSELET , modifié à
Tombeuse de la Lettonie, après deux défaites contre la Serbie et l'Allemagne, l'Italie ne doit pas se louper contre l'équipe de France, dimanche à Siauliai, si elle veut terminer à l'une des trois premières places du groupe B et accéder au deuxième tour de l'Euro 2011. "On n'a pas vraiment le choix, on doit gagner nos deux derniers matches, résume l'ailier Danilo Gallinari. On est prêts pour ça."

Tombeuse de la Lettonie, après deux défaites contre la Serbie et l'Allemagne, l'Italie ne doit pas se louper contre l'équipe de France, dimanche à Siauliai, si elle veut terminer à l'une des trois premières places du groupe B et accéder au deuxième tour de l'Euro 2011. "On n'a pas vraiment le choix, on doit gagner nos deux derniers matches, résume l'ailier Danilo Gallinari. On est prêts pour ça." Danilo, après deux défaites pour commencer cet Euro 2011, l'Italie a enfin ouvert son compteur contre la Lettonie. Qu'avez-vous pensé de ce match ? C'était vraiment très difficile. Les Lettons ont joué très dur et, même s'ils sont assez petits, ils sont très physiques et ont bien bougé la balle. Mais ça ne nous a pas surpris, on savait qu'ils étaient comme ça, qu'ils pouvaient shooter à trois points. En plus, ils avaient tout le public derrière eux. Mais c'était sympa de jouer dans cette ambiance. Et, dans le dernier quart-temps, on a mieux joué, on a eu la chance de prendre six ou sept points d'avance et de rester devant. Croyez-vous toujours en vos chances de qualification, malgré ce mauvais départ contre la Serbie et l'Allemagne ? Bien sûr, on doit y croire. On n'a pas vraiment le choix: on doit gagner les deux derniers matches qu'il nous reste (contre la France dimanche et Israël lundi, ndlr) pour aller au deuxième tour. Et, croyez-moi, on veut y aller. Justement, que pensez-vous de l'équipe de France, votre prochain adversaire ? Ils sont très bons. Ils doivent avoir six joueurs qui évoluent en NBA (cinq en réalité, ndlr), c'est une équipe très physique. Ils courent énormément. Je pense que ça va être très compliqué mais, de toute façon, tous les matches sont difficiles. Alors on sera prêts pour ça. "En Europe, c'est une autre façon de jouer" Quelle sera la clé de cette rencontre ? Je pense qu'il va falloir qu'on contrôle bien le ballon, qu'on limite les pertes de balle. Si on fait ça du mieux possible, comme on l'a fait contre la Lettonie, ça devrait bien se passer pour nous. Y aura-t-il un plan anti-Tony Parker ? Disons que, lorsque vous jouez contre lui, vous devez vous préparer à bien défendre sur lui, notamment sur les pick-and-rolls parce que c'est un excellent joueur. Il est en NBA depuis pas mal d'années et il a déjà tout gagné là-bas. On fera de notre mieux. Que pensez-vous de Joakim Noah, qui débarque cette année chez les Bleus ? Il fait toutes ces choses que vous attendez de la part d'un pivot. Il est très présent en défense, il prend des rebonds et fait beaucoup d'écrans. C'est vraiment un bon joueur. A titre personnel, vous retrouvez cette année la sélection italienne et le jeu FIBA. Comment vous sentez-vous dans ce tournoi ? Pour moi, c'est toujours spécial de revenir dans cette équipe, de retrouver mes amis. Ça fait du bien de pouvoir rejouer avec eux. Après, en Europe, c'est une autre façon de jouer au basket. Les règles sont un peu différentes, les arbitres ne sifflent pas de la même manière non plus. Il y a vraiment beaucoup de choses qui changent mais ça reste du basket et on prend toujours du plaisir.