Fernandez: "Tirer son épingle du jeu"

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Propos recueillis par Romain Beauvais , modifié à
Après sa 14ème place à l'issue de la saison 2010-11, Châteauroux veut faire un meilleur départ dans ce championnat. Pour Vincent Fernandez, au club depuis sept ans, "l'objectif est clair, le club veut s'installer dans le top 10". L'expérimenté portier estime que la Berrichone doit s'appuyer sur ses valeurs pour viser plus haut.

Après sa 14ème place à l'issue de la saison 2010-11, Châteauroux veut faire un meilleur départ dans ce championnat. Pour Vincent Fernandez, au club depuis sept ans, "l'objectif est clair, le club veut s'installer dans le top 10 de la Ligue 2". L'expérimenté portier estime que la Berrichone doit s'appuyer sur ses valeurs pour viser plus haut. Revenons sur la saison dernière, comment expliquez-vous les résultats mitigés de Châteauroux? Il y a eu du mieux vis-à-vis des saisons précédentes. Même si nous avons connu deux années galère, nous avons réussi à empocher le maintien à cinq ou six journées du terme du championnat. Comme chaque début de saison, nous avons pris un bon départ et à partir de là, on se retrouve tout de suite en haut. Et on a plutôt profité de la bonne dynamique. Malheureusement, encore une fois, on a connu un coup de moins bien en novembre qui nous a fait reculer vers la douzième place du classement. Quel bilan faites-vous au terme de l'exercice 2010/2011 ? Tout d'abord, l'arrivée de nouvelles recrues l'an dernier, avait insufflé une bonne dynamique au groupe et c'était une volonté du club. Ensuite, il y a eu une solidarité exemplaire tout au long de la saison même dans les moments difficiles. Enfin, on a eu un bilan plutôt bon à domicile tout en réalisant quelques coups à l'extérieur. Quels changements allez-vous opérer pour ne pas revivre le même scénario cette année ? Tout d'abord, le coach a voulu se séparer de certains éléments qui étaient usés de jouer chaque saison le maintien. Il a recruté des joueurs d'expérience, des recrues qui ont des qualités de vitesse et de technique car nous allons évoluer bientôt sur un synthétique. Mais on sait pertinemment que le départ conditionne la suite du championnat. "S'appuyer sur nos valeurs" Comment appréhendez-vous ce début de championnat ? Pour l'instant, il n'y a pas d'appréhension particulière. Mais on a des matches intéressants d'entrée avec un premier match à l'extérieur face à Guingamp, qui remonte de National avec un passé en Ligue 2 et en Ligue 1. Ensuite, on reçoit Sedan, un prétendant à la montée. Il faudra engranger le maximum de points pour se situer rapidement dans ce championnat. Mais on connaît nos valeurs et il faudra s'appuyer dessus. Les nouvelles recrues se sont-elles bien intégrées au groupe ? Oui, elles ont tout de suite bien été accueillies. On est parti ensuite une semaine en stage à Vichy et cela permet de se découvrir plus facilement. Il y a des revanchards, il y en a qui viennent de National. Il y a un bon amalgame pour faire quelque chose d'intéressant. Est-ce de bon augure pour la saison à venir ? Quand vous arrivez dans un nouveau club, il y a toujours une phase d'adaptation. C'est donc important qu'ils se sentent tout de suite comme chez eux. "Strasbourg, le Marseille de l'est" Avec les descentes de Lens et Monaco, des clubs habitués à la Ligue 1, pensez-vous que Châteauroux puisse tirer son épingle du jeu ? Un match de football, cela réserve toujours des surprises. Mais cela va être que du bonheur de jouer contre Lens ou Monaco. On n'aura rien à perdre et tout à gagner. Ce sont eux qui sont les favoris mais ce sera à nous de grappiller des points précieux face à ces équipes-là. Au plan économique, on n'évolue pas dans le même championnat mais par le passé, on a vu des surprises. Tout est possible. Vous avez un début de championnat assez abordable, cela pourrait vous permettre de vous installer dans le haut du classement ? L'objectif est clair, Châteauroux veut s'installer dans la première partie du classement de la Ligue 2. On a essayé de le faire mais le championnat était très serré. Avec une ou deux victoires de plus, on aurait pu jouer la montée. Cette année, la particularité de ce championnat, c'est que l'on va se retrouver avec des équipes comme Lens, Monaco, Arles-Avignon, Le Mans qui ont des gros budgets. Cela ne va pas être facile pour nous mais on devrait pouvoir tirer notre épingle du jeu. L'objectif est de rentrer dans le top 10. Cela va être difficile mais dans le football, rien n'est impossible. Vous avez évolué à Strasbourg en 2002, quel est votre sentiment face aux difficultés que rencontre le club alsacien? Cela fait un peu mal au coeur car Strasbourg était une place forte du football français. On dit toujours que Strasbourg, c'est le Marseille de l'est. C'est très compliqué car les Alsaciens n'acceptent pas les étrangers. Le football, cela marche plutôt sur le plan économique. Si on n'est pas armé financièrement, on est limité.