Et maintenant l'Olympe ?

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Par Thomas Pisselet , modifié à
Tombeur de Vitoria avec autorité la semaine passée (90-85), Nancy se frotte mercredi soir à l'Olympiakos, lors de la 5e journée de l'Euroligue. Un colosse aux pieds d'argile, le club grec n'ayant pas été épargné par la crise qui secoue le pays. Au Sluc d'en profiter et de faire, dans ce groupe A, un pas de plus vers le Top 16.

Tombeur de Vitoria avec autorité la semaine passée (90-85), Nancy se frotte mercredi soir à l'Olympiakos, lors de la 5e journée de l'Euroligue. Un colosse aux pieds d'argile, le club grec n'ayant pas été épargné par la crise qui secoue le pays. Au Sluc d'en profiter et de faire, dans ce groupe A, un pas de plus vers le Top 16. Perdre le même été Milos Teodosic et Ioannis Bourousis est un signe. Un mauvais signe. La crise grecque n'a pas épargné les clubs phares que sont le Panathinaïkos, vainqueur du Final Four en 2011, et l'Olympiakos mais ce sont aujourd'hui les Reds qui en souffrent le plus sur la scène européenne. Cinquièmes du groupe A avec une seule victoire face au Fenerbahçe (81-74), les joueurs de Dusan Ivkovic sont déjà dos au mur à l'aube de recevoir Nancy, mercredi soir, lors de la cinquième journée de l'Euroligue. Une chance pour le Sluc ? Difficile à dire car un déplacement dans l'antre de l'Olympiakos n'est jamais une partie de plaisir, qui plus est quand la bête est blessée. Mais les partenaires de John Linehan n'ont rien à perdre. Le boulot, ils doivent surtout le faire à Gentilly, ce qu'ils ont pour l'instant bien réussi face à Bilbao (87-73) et, plus impressionnant, contre Vitoria (90-85). "Qui sait ce qu'il peut se passer ?, se demande dans L'Est Républicain Nicolas Batum. La pression, elle est sur eux, pas sur nous..." Un classement trompeur ? Reste que, malgré ses soucis financiers et sportifs, l'Olympiakos possède toujours une effectif de qualité avec notamment Vassilis Spanoulis, Marko Keselj, Pero Antic ou encore Martynas Gecevicius. Comment faire trembler tout ce petit monde ? "Il y a trois clés, affirme le coach nancéien dans les colonnes du quotidien régional. Il faudra qu'on défende juste et de façon rigoureuse sur Spanoulis, qui a trop d'importance, trop d'impact. Qu'on soutienne la comparaison dans le jeu intérieur, où l'Olympiakos a une ribambelle de monstres, à commencer par (Lazaros) Papadopoulos. Et puis, il ne faudra pas tomber sur un jour où les shoots tombent comme à Gravelotte pour l'Olympiakos." Nancy ne devra pas non plus faire de complexe. Il l'a prouvé face au Caja Laboral la semaine passée, le Sluc a de solides arguments et si le duo composé de Nicolas Batum, désigné MVP de la dernière journée, et Akin Akingbala répond encore présent, les champions de France peuvent à nouveau créer la surprise. Jean-Luc Monschau a beau prévenir ses joueurs qu'"il ne faut pas forcément se fier au classement car l'Olympiakos a joué trois fois à l'extérieur, et il a perdu d'un point à Cantu et de deux à Vitoria", il a de bonnes raisons de croire en l'exploit. Si tel était le cas, les Lorrains feraient alors un grand pas vers le Top 16 de la compétition. Mais pour l'heure, ils n'y sont pas encore.