Entre habituées...

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T. P. , modifié à
Comme en 2009 et 2010, Bourges et Tarbes se retrouvent ce dimanche en finale de la Ligue féminine de basket-ball, à l'occasion du match aller. Les Berruyères, sacrées il y a deux ans, tenteront de reprendre le titre que les Tarbaises leur ont chipé. Avant que les deux entraîneurs, Pierre Vincent et Alain Jardel, aillent voir ailleurs ?

Comme en 2009 et 2010, Bourges et Tarbes se retrouvent ce dimanche en finale de la Ligue féminine de basket-ball, à l'occasion du match aller. Les Berruyères, sacrées il y a deux ans, tenteront de reprendre le titre que les Tarbaises leur ont chipé. Avant que les deux entraîneurs, Pierre Vincent et Alain Jardel, aillent voir ailleurs ? Le 1er mai n'est pas férié pour tout le monde. Les basketteuses de Bourges et Tarbes seront en effet sur le pont dans la soirée pour disputer l'acte I de la finale de LFB. Une finale entre habituées, puisque les deux clubs s'y retrouvent depuis trois ans maintenant. Pour l'instant, le bilan est équilibré avec un titre partout: en 2009 pour les Berruyères, en 2010 pour les Tarbaises. Alors, à qui le tour ? Leaders à l'issue de la saison régulière, avec seulement deux défaites contre Lattes-Montpellier en vingt-six matches, les Tango n'ont pas tremblé en demi-finales à l'heure de retrouver les Héraultaises, qu'elles ont expédiées en deux matches. Même chose pour le TGB, troisième du championnat, qui a sorti Challes-les-Eaux sans trembler, prouvant aux sceptiques qu'il était capable de conserver son titre. "D'enfer, il n'y en a pas eu, il faut être honnête, a d'ailleurs commenté dans La Dépêche du Midi le coach pyrénéen Alain Jardel. Je redoutais beaucoup plus de choses. C'est bien [qu'on] se soit qualifié. C'est magnifique, surtout dans la manière, parce que je pense que dans d'autres circonstances, on s'était écroulé ailleurs. On partait comme des pièces de mécanos, dispersés aux quatre coins de la pièce. Là, on a su se ressouder, se reformer autour du projet, on a fait la part des choses entre la maladresse essentiellement due à beaucoup de tensions que les filles se sont mises. C'est la victoire d'une équipe, une équipe qui a su surmonter les aléas." Alain Jardel et Pierre Vincent sur le départ ? Les Berruyères, emmenées notamment par la MVP française de la saison Emmeline Ndongue, devront donc se méfier de cette équipe de Tarbes, qu'elles ont battue deux fois certes, mais toujours de justesse (59-55 à l'aller, 59-54 au retour, ndlr). Mais les filles de Pierre Vincent, que certains ont dit en fin de cycle l'an dernier quand elles ont perdu la finale face au TGB en deux matches, possèdent suffisamment d'arguments et d'expérience pour redevenir les patronnes du basket féminin hexagonal. L'expérience qu'elles ont acquise en Euroligue, où elles ont buté sur Valence en quarts de finale de la compétition, va sans doute les aider à mieux gérer l'évènement. Il sera temps, ensuite, de préparer l'Euro 2011 en Pologne pour certaines. De changer de cap pour d'autres. Alain Jardel, qui a remplacé l'été dernier François Gomez sur le banc tarbais, a plus ou moins annoncé qu'il ne resterait pas: "Il me reste deux ou trois matches à diriger personnellement. J'aurais transmis le témoin d'une équipe qui était championne de France, qui était en Euroligue, à mon successeur qui retrouvera une équipe en Euroligue." Quant à Pierre Vincent, proche de Tony Parker, son nom revient du côté de Villeurbanne. "C'est une Arlésienne, a-t-il répondu dans L'Equipe. Je n'ai pas de réponse à donner et autre chose à faire: un titre à gagner avant de repartir en campagne avec les Bleues. Mon énergie et ma concentration sont là-dessus."