Dunkerque en conquête

  • Copié
Benoît CONTA , modifié à
Dunkerque affronte Chambéry, samedi, en finale de la Coupe de France, organisée à Bercy. L'occasion pour les Nordistes de déflorer un palmarès vierge de tout trophée, malgré trois finales ces dix dernières années. L'occasion également de rendre hommage à Nicolas Bernard, leur président, décédé au mois de décembre.

Dunkerque affronte Chambéry, samedi, en finale de la Coupe de France, organisée à Bercy. L'occasion pour les Nordistes de déflorer un palmarès vierge de tout trophée, malgré trois finales ces dix dernières années. L'occasion également de rendre hommage à Nicolas Bernard, leur président, décédé au mois de décembre. "Chaque détail va compter". A l'heure d'aborder la finale de Coupe de France face à Chambéry, Mohamed Mokrani et Dunkerque sont prêts à tout pour remporter le premier titre de l'histoire du club. "Sur ce genre de match, on sait qu'on n'a pas le droit à l'erreur", complète le pivot, qui évacue toute forme de pression, due aux trois finales perdues par l'USDK ces derniers années (Coupe de France 2000, Coupe de la Ligue 2002 et Challenge Cup 2004). "De la pression, on en a déjà en tant que compétiteur. Ce n'est pas parce que le club n'a rien gagné qu'il faut en avoir plus." "Ça nous motive plus qu'autre chose, confirme d'ailleurs Baptiste Butto, meilleur buteur du championnat avec 161 réalisations. On sait également que beaucoup de nos supporters vont descendre à Paris." "Il ne faut pas que l'on soit bridé par l'enjeu, mais qu'on transforme cette pression en énergie positive, conclut Mokrani, qui ne tarde pas à évoquer Nicolas Bernard, ancien président du club, décédé à la fin du mois de décembre. La meilleure manière d'honorer sa mémoire, c'est de remporter ce titre. En tant que joueur, c'est la plus belle preuve pour lui témoigner l'affection qu'on pouvait avoir pour lui." Avant de remporter cette Coupe de France, il faudra tout de même battre Chambéry, qui souhaite également ardemment glaner ce titre. Et pas question de sous-estimer l'adversaire, malgré la blessure de Roiné, et les incertitudes régnant sur l'état de santé de Barachet et Detrez. "Ils joueront", croit même savoir Butto. De son côté, Mohamed Mokrani reste prudent: "Moi je crois en la force d'un collectif. On peut pallier les absences sur un match. Il ne faut pas se dire qu'on a un avantage." Et même en cas de défaite, jouer à Bercy restera une belle fête. "Jouer dans une salle pleine, en tant que handballeur, on ne peut pas rêver mieux."