Du travail bien fait

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Benoît CONTA , modifié à
Après deux victoires face à la Tunisie et à l'Egypte, l'équipe de France a expédié les affaires courantes, lundi, face au Bahreïn (41-17). Un succès que les Bleus ont été glaner à Lund avec sérieux, et qui a notamment permis aux habituels remplaçants de gambader un peu sur le parquet. Les choses sérieuses dès mercredi face à l'Allemagne, qui s'est inclinée contre l'Espagne (24-26).

Après deux victoires face à la Tunisie et à l'Egypte, l'équipe de France a expédié les affaires courantes, lundi, face au Bahreïn (41-17). Un succès que les Bleus ont été glaner à Lund avec sérieux, et qui a notamment permis aux habituels remplaçants de gambader un peu sur le parquet. Les choses sérieuses dès mercredi face à l'Allemagne, qui s'est inclinée contre l'Espagne (24-26). Une bonne chose de faite. Après avoir effectué une excellente entame de Mondial en battant la Tunisie (32-19), puis l'Egypte (28-19), l'équipe de France a négocié avec aisance son rendez-vous avec le Bahreïn, l'équipe la plus faible de cette poule A (41-17). Une victoire qui ne veut pas dire grand-chose tant les deux collectifs n'évoluent pas dans le même monde. Mais en terminant la rencontre sans blessé majeur, hormis cette inquiétude sur la cheville de Bosquet, et en ayant donné beaucoup de temps de jeu aux seconds couteaux, Claude Onesta peut se satisfaire de sa soirée passée à Lund. Parmi ces remplaçants plus habitués à regarder la rencontre sur le banc, celui qui s'en est le mieux sorti se nomme Guillaume Joli. Le petit ailier droit, doublure d'Abalo, s'est ainsi fait plaisir en inscrivant 11 buts, que ce soit sur penalty, contre-attaque, ou sur son aile. Même constat pour les droitiers, Honrubia et Bingo, qui ont fait valoir leur vitesse pour mieux contrer les Bahreïni. Dans le but, après une période de flottement en tout début de match, Daouda Karaboué a profité de ses 60 minutes pour briller, lui qui ne dispose habituellement que des miettes laissées par Omeyer. Accambray n'y est pas encore Sur les postes arrières, le constat est plus partagé. Il y a notamment le cas William Accambray, ce concentré de talent qui n'arrive toujours pas à se montrer sous son meilleur jour en Bleu. Parfois fébrile en défense face à la vitesse adverse, le Montpelliérain se montre encore un peu trop emprunté en attaque. Même constat pour Bertrand Roiné, à qui il manque encore ce petit quelque chose qui fait la différence. Ces deux-là devront donner plus par la suite pour aider leurs coéquipiers. Des enseignements au final relatifs devant la faiblesse de l'adversaire. Le vrai Mondial débute désormais mercredi pour les Bleus, avec ce match face à l'Allemagne. Il sera alors temps de jauger les véritables forces des Tricolores. Les Allemands devraient d'ailleurs s'avancer avec un petit esprit de revanche. Outre l'habituelle rivalité entre les deux pays, les joueurs d'Heiner Brand auront à coeur de se rattraper après la défaite subie face à l'Espagne (24-26). Leur survie dans la compétition, s'ils veulent viser les demi-finales, en dépend déjà.