Domenech pas fair-play ?

© Reuters
  • Copié
D. A. , modifié à
CM 2010 - Le sélectionneur a refusé de serrer la main de son homologue sud-africain.

CM 2010 - Le sélectionneur a refusé de serrer la main de son homologue sud-africain.Mauvais perdant Raymond Domenech ? A la fin du match face l'Afrique du Sud, conclu, mardi, sur une défaite (1-2) et une élimination au premier tour de la Coupe du monde 2010 pour l'équipe de France, le sélectionneur national a refusé de serrer la main que lui tendait Carlos Alberto Parreira. "[Domenech m'a dit] je ne veux pas vous parler car vous avez eu des mots durs pour mon équipe nationale", a confié le sélectionneur des Bafana Bafana.Rancunier, Raymond Domenech se serait souvenu de mots prononcés par le Brésilien lors de la qualification à raccroc obtenue par la France face à l'Irlande en barrages de Coupe du monde. Une déclaration que Robert Duverne aurait rappelée au bon souvenir de l'ancien sélectionneur de la Seleçao, champion du monde en 1994. Le préparateur physique lui aurait ainsi expliqué qu'il avait "fait un commentaire selon lequel la France ne méritait peut-être pas d'être (au Mondial)".(Re)découvrez la poignée de main manquée entre Parreira et Domenech : "J'ai voulu aller dialoguer avec lui à la fin, car je savais que c'était son dernier match en tant que sélectionneur de l'équipe de France, a expliqué Carlos Alberto Parreira. Je ne me souviens pas d'avoir dit quelque chose de ce genre et de toute façon, c'était il y a plus de six mois. Je n'ai pas compris pourquoi Domenech aurait pu ressortir cela. D'autant que, vous pouvez réécouter mes dernières conférences de presse, j'ai toujours été très respectueux envers la France. Je pense que son attitude n'est pas justifiée", a souligné le sélectionneur de l'Afrique du Sud.De son côté, comme bien souvent, Raymond Domenech a botté en touche lors de la conférence de presse d'après match. "J'avais envie de saluer les joueurs. [...] C'est la fin d'une aventure avec eux et c'est le seul moment où je peux les saluer, après tout le monde se disperse", a simplement expliqué le sélectionneur français sans vraiment motiver son refus.