Diaby, retour de galère

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Benoît CONTA , modifié à
Au terme d'une nouvelle saison gâchée par les blessures, Abou Diaby fait toujours partie des plans de Laurent Blanc. Bien qu'il n'ait disputé que 20 matches cette saison, le milieu de terrain sera présent avec les Bleus, pour la triple confrontation avec la Biélorrusie, l'Ukraine et la Pologne. Histoire d'oublier les soucis.

Au terme d'une nouvelle saison gâchée par les blessures, Abou Diaby fait toujours partie des plans de Laurent Blanc. Bien qu'il n'ait disputé que 20 matches cette saison, le milieu de terrain sera présent avec les Bleus, pour la triple confrontation avec la Biélorrusie, l'Ukraine et la Pologne. Histoire d'oublier les soucis. "A moi de lui rendre la monnaie de sa pièce." Abou Diaby n'est pas dupe, il sait qu'il doit beaucoup à Laurent Blanc. Après avoir vécu une nouvelle saison galère, au cours de laquelle il n'aura disputé que 20 matches sur les 58 disputés par son club, Arsenal, le milieu de terrain est en effet encore présent avec les Bleus, qui s'apprêtent à affronter la Biélorussie, l'Ukraine et la Pologne. "Être rappelé, c'est le gros point positif et c'est la marque de confiance du sélectionneur", sourit le grand échalas, qui traîne la réputation, justifiée, d'homme de verre, locataire à presque temps complet de l'infirmerie. "C'est quand même frustrant. Je me blesse assez souvent et ça ne me permet pas d'évoluer comme je le voudrais. C'est embêtant, souffle le Parisien. A part l'année dernière où je n'ai pas eu trop de pépins, sinon, la plupart du temps, c'est des saisons pleines de blessures. On cherche les causes. En tous cas, je fais des efforts pour que ça aille mieux." Après avoir disputé le dernier match de la saison avec les Gunners, l'ancien Auxerrois se sent en tout cas d'attaque: "On avait un petit break et je suis parti me reposer et essayer de m'entretenir. Le staff avait appelé tous les joueurs qui avaient fini tôt pour nous dire de le faire." Une chose est sûre, lorsqu'il est en pleine santé, Abou Diaby semble indiscutable en équipe de France. Des Tricolores qui vont passer douze jours ensemble, histoire de consolider un peu plus les liens créés depuis le mois d'août. "On se construit, donc il faut bien que les joueurs se réunissent, que l'on passe du temps ensemble, que l'on puisse trouver un fond de jeu. Donc c'est très bien", explique le Gunner, qui s'estime prêt à se venger de la Biélorussie, qui avait battu les Bleus au match aller, en décembre dernier. "Petit à petit, on arrive à imposer notre jeu à domicile. Les joueurs communiquent plus entre eux et il y a plus de cohésion. Ça s'est démontré au fil des matches. Ce serait bien d'entretenir cette culture", conclut l'éternel convalescent.