Des Bleus sans inspiration

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Par Michaël Balcaen , modifié à
Après sa courte victoire face aux Etats-Unis (1-0), l'équipe de France a livré un match insipide face à la Belgique (0-0) pour terminer l'année, mardi soir au Stade de France. Les Bleus auraient même pu s'incliner sans Hugo Lloris, auteur d'un double arrêt décisif face à Kévin Mirallas (74e). Si Laurent Blanc a pu tester de nouveaux joueurs, ces deux matches amicaux n'ont apporté guère d'enseignements sur une formation tricolore toujours en quête de certitudes.

Après sa courte victoire face aux Etats-Unis (1-0), l'équipe de France a livré un match insipide face à la Belgique (0-0) pour terminer l'année, mardi soir au Stade de France. Les Bleus auraient même pu s'incliner sans Hugo Lloris, auteur d'un double arrêt décisif face à Kévin Mirallas (74e). Si Laurent Blanc a pu tester de nouveaux joueurs, ces deux matches amicaux n'ont apporté guère d'enseignements sur une formation tricolore toujours en quête de certitudes. Il paraît qu'il y avait des places à prendre... A priori les absents n'ont pas eu tort. Car si Laurent blanc avait appelé ses joueurs à profiter des deux rencontres amicales face aux Etats-Unis et à la Belgique pour se lâcher et produire du jeu, malgré un calendrier chargé en ce mois de novembre, il n'a guère été entendu. Après un tout petit succès face à une faible équipe américaine (1-0), les Bleus ont fait pire en concédant un piteux match nul face aux hommes de Leekens (0-0). De fait, on a rapidement compris que le premier acte ne laisse guère de place aux envolées. Peut-être que les Bleus étaient frigorifiés par les premiers froids de cet hiver. Pas de mouvement ou si peu et c'est finalement une tête de Van Buyten au ras du poteau de Lloris (17e) qui lance quelque peu les débats. Mais ces Belges n'ont guère de leçon à donner aux Bleus qui cherchent tout de même à sortir le bout de leur nez en terre adverse. La frappe lointaine de Cabaye ne fait pas mouche (20e), tandis que Ribéry commence à se chauffer sur son flanc gauche, le Munichois, servi par Benzema, prend la profondeur et tente sa chance de loin, Courtois détourne (28e). M'Vila sort sur blessure Les hommes de Blanc semblent enfin décidés à se bouger avec un service de Benzema pour Rémy (29e), puis un coup franc au-dessus (31e), avant une longue ouverture de Cabaye pour Ribéry dont la frappe est captée par Courtois (33e). Mais finalement, la seule information de ce premier acte reste la lourde chute de M'Vila suite à un contact avec Hazard (37e). Il sera remplacé par Gonalons qui effectue ainsi sa deuxième entrée en Bleu. A deux relances hasardeuses près dans le temps additionnel, les Tricolores ne feront plus grand-chose... Heureusement, Gonalons lance le deuxième acte d'une frappe intéressante qui frôle la transversale (48e). Un coup d'épée dans l'eau puisque les mêmes maux - manque de mouvement et donc de solution - produisent les mêmes effets... Et ce ne sont pas les frappes de Benzema, puis de Cabaye qui changent la donne (58e). D'autant qu'en face, la Belgique commence à combiner, mais Fellaini, bien placé dans la surface, ne cadre pas (60e), tandis que Witsel attrape le cadre, mais Lloris veille (63e). Face au manque de solution, Benzema recule d'un cran pour toucher des ballons, en vain. Le Madrilène aura une dernière opportunité de se montrer, mais il croise trop sa tête (71e). C'en est trop pour Laurent Blanc qui effectue trois changements avec les entrées de Giroud, Ménez et Malouda (72e). Du sang neuf, mais c'est en face, un autre entrant, en l'occurrence Mirallas, qui se distingue en contraignant Lloris à deux parades de choc (75e) ! L'ancien Lillois remet, ça mais sa reprise est légèrement contrée (81e). Les Français, incapables de sortir correctement un ballon, ne mettent tout simplement pas un pied devant l'autre. Laurent Blanc se plaignait de n'avoir que ces deux rencontres amicales de novembre, puis le déplacement en Allemagne en début de l'année pour peaufiner son groupe et le jeu collectif de l'équipe de France, il n'est guère avancé... et avec deux matches de moins au programme. Le travail ne manquera pas. Pour le positif, on repassera.