Des Bleus 5 étoiles ?

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Michael BALCAEN , modifié à
Un match de prestige. L'équipe de France reçoit le Brésil, mercredi au Stade de France, pour un match amical qui fait rêver. Dans l'inconscient collectif, le jeu du Brésil reste la référence et s'y frotter apporte une envie et une impatience non négligeable. D'autant qu'avec l'arrivée de Menezes, le Brésil a retrouvé des couleurs. Les Bleus ne changeront cependant pas de plan et joueront l'attaque.

Un match de prestige. L'équipe de France reçoit le Brésil, mercredi au Stade de France, pour un match amical qui fait rêver. Dans l'inconscient collectif, le jeu du Brésil reste la référence et s'y frotter apporte une envie et une impatience non négligeable. D'autant qu'avec l'arrivée de Menezes, le Brésil a retrouvé des couleurs. Les Bleus ne changeront cependant pas de plan et joueront l'attaque. Les France-Brésil font rêver. Tout simplement. Même les joueurs plus expérimentés ne restent pas insensibles à la perspective de se frotter aux Auriverde. "On a l'honneur et la chance de rencontrer le Brésil. Cela n'arrive pas souvent dans une carrière internationale", reconnaît un Laurent Blanc qui sait ce que cela peut apporter en terme de motivation. Et allez savoir pourquoi les Bleus se sont mués au fil des années et des Coupes du monde en bête noir des Brésiliens. Les exemples ne manquent plus et l'équipe de France reste sur cinq matches sans défaite face au Brésil puisqu'elle n'a plus cédé face au Brésil depuis 1992 et un succès au Parc des Princes (2-0). Une longévité qui n'a peu d'équivalent mais qui n'a finalement que peu de sens dans l'optique du match amical de mercredi au Stade de France. Car les deux équipes vivent une période de reconstruction. Dans les deux cas il s'agit d'une profonde mutation loin d'être bouclée. Mano Menezes veut redonner de la couleur et de la vie à un Brésil qui avait perdu son identité avec le très strict Dunga quand Laurent Blanc continue de gérer l'après catastrophe sud-africaine. Le sélectionneur français a tout de même bien avancé depuis le mois d'août dernier mais pas suffisamment pour avancer sans crainte face à Robinho, Pato et compagnie. C'est là tout le problème. Car si les Bleus se sont baladés à Wembley face au fantôme de l'équipe d'Angleterre, et aussi agréable fut cette balade, elle ne représente qu'un pallier dans la reconstruction. Malgré les difficultés attendues, pas question pour Blanc de changer sa ligne directrice. "On a la même mentalité, ce sera intéressant à voir, les Brésiliens n'aiment pas défendre, à nous de faire en sorte de les contrer et d'être bon techniquement. Il faudra essayer d'avoir le ballon et d'être dangereux, que les joueurs croient en leurs qualités et prennent des risques", explique le sélectionneur. Benzema pour confirmation Pas question donc de bétonner pour éviter de prendre une valise malgré les absences de Samir Nasri ni Franck Ribéry ou encore Mathieu Valbuena. Des absences forcément préjudiciables car quand Nasri s'éclate avec Arsenal, Gourcuff n'est que l'ombre de lui-même avec Lyon. Blanc souhaite lui redonner du temps et lui accorder la confiance nécessaire. Même son de cloche à droite avec un Loïc Rémy aux abonnés absents avec l'OM ce qui tend à ouvrir la porte au retour d'un Jérémy Ménez plus à l'aise avec la Roma et qui mérite sans doute une seconde chance après s'être raté en septembre dernier face à la Biélorussie (0-1). "J'ai vu plusieurs fois la Roma ces derniers temps, il a été très bon. Il peut occuper pas mal de postes et nous amener quelque chose dans le domaine offensif. Maintenant il a le talent pour y rester et s'y imposer. Les cartes sont dans ses mains", a d'ailleurs reconnu Blanc. En attaque, on retrouvera un Benzema bien plus en forme depuis quelques semaines avec le Real Madrid malgré la concurrence nouvelle d'Emmanuel Adebayor. Il paraît que José Mourinho l'avait laissé sur le banc le week-end dernier pour mieux le préserver avant cette rencontre pourtant amicale face au Brésil. Laurent Blanc a demandé à ses joueurs de se lâcher, d'avoir confiance et de prendre des risques. C'est valable pour toute l'équipe mais cela prend un sens tout particulier pour les attaquants et pour Benzema. Charge à l'attaquant de confirmer combien le maillot bleu lui sied à merveille...