Davis, ça promet

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PAUL ROUGET , modifié à
La nouvelle star roannaise Ricky Davis n'a pas raté ses grands débuts avec la Chorale, qui a largement dominé Chalon vendredi soir lors de la rencontre au sommet de la 17e journée (84-67). Après une mise en route difficile, celui qui a disputé plus de 700 matches NBA a accéléré après le repos, terminant avec 11 points et 4 passes. Une 13e victoire cette saison pour une équipe de Roanne qui continue à impressionner.

La nouvelle star roannaise Ricky Davis n'a pas raté ses grands débuts avec la Chorale, qui a largement dominé Chalon vendredi soir lors de la rencontre au sommet de la 17e journée (84-67). Après une mise en route difficile, celui qui a disputé plus de 700 matches NBA a accéléré après le repos, terminant avec 11 points et 4 passes. Une 13e victoire cette saison pour une équipe de Roanne qui continue à impressionner. C'était l'un des points forts de la soirée. Les grands débuts en France de Ricky Davis et ses 736 matches NBA à l'occasion du choc au sommet de la 17e journée entre le leader roannais et son dauphin, Chalon. "Il a eu un comportement exemplaire depuis qu'il est là", confiait, devant les caméras de Sport +, Jean-Denys Choulet avant le début de cette rencontre au sujet de l'ancien Celtic, expliquant qu'il était prêt à disputer "une bonne vingtaine de minutes." Davis aura finalement joué 26 minutes, terminant avec 11 points, à 3 sur 5 à 3 points, 4 passes mais aussi 6 balles perdues lors du large succès de la Chorale (84-67). Après une entame compliquée, avec un premier shoot complètement raté au bout d'une minute de jeu puis une balle perdue dans la foulée, le nouveau numéro 11 roannais a d'abord oeuvré dans un rôle de passeur, distillant notamment quelques caviars à son compatriote Dylan Page (15 points et 7 rebonds), avant de passer la seconde après le repos. En inscrivant deux tirs primés presque coup sur coup, dans la foulée d'un incroyable dunk de Solo Diabaté, (61-51 puis 67-53, 35e), il a définitivement mis fin aux espoirs de Chalonnais qui ont longtemps soutenu la comparaison (37-35, 20e). Ricky Davis a lui laissé entrevoir ce qu'il pourrait apporter à cette formation déjà bourrée de talents, à l'image d'un Pape Philippe Amagou encore brillant (16 points), un apport pas uniquement visible au niveau statistique, comme cette défense pot de colle sur un Blake Schilb méconnaissable (8 points à 3/11 aux tirs). L'Elan restait pourtant sur trois victoires de rang avant de se rendre dans une Halle André-Vacheresse surchauffée, mais la densité physique d'un collectif roannais largement dominateur au rebond (40 à 28), sa profondeur de banc, tous les joueurs de la Chorale ayant marqué au moins 3 points, et son adresse (59% de réussite contre 44 pour Chalon), aura fait le reste, notamment au cours d'un troisième quart-temps où les coéquipiers de Marquez Haynes, meilleur marqueur du match (22 points) et l'un des rares à surnager avec Ilian Evtimov (11 points à 3/6 à 3 points), auront complètement craqué, passant plus de cinq minutes sans marquer avant que Michel Jean Baptiste Adolphe ne mette fin à l'hémorragie (51-43, 28e), confirmant ainsi ce que craignait leur entraîneur Greg Beugnot ("Quand ça s'enflamme ici, ça part vite"). Voilà désormais les Roannais, qui ont bien relevé la tête après leur revers toulonnais, assurés d'arriver aux As en tant que leader de Pro A, une compétition où ils pourraient retrouver les Chalonnais, mais uniquement en finale.