Dans la chaleur de Minsk

© REUTERS
  • Copié
Jean-Charles Banoun, à Minsk , modifié à
A L'EST DES BLEUS - Jean-Charles Banoun vous fait vivre de l'intérieur la vie des Bleus.

En descendant de l'avion qui les a transportés de Paris à Minsk en deux heures trente, les joueurs de l'équipe de France ont eu cet après-midi une agréable surprise : une température estivale les attendait sur le tarmac, 29 degrés en plein soleil ! Rien à voir avec les moins 20 degrés enregistrés à Minsk voici encore quelques mois, en plein cœur d'un hiver connu ici pour être des plus rigoureux.

Les traces de l'époque soviétique

Une fois n'est pas coutume, rendons grâce aux responsables de la FFF qui ont eu la bonne idée, lors de la mise en place du calendrier de ces éliminatoires de l'Euro 2012, d'obtenir une date au mois de juin pour ce match en Biélorussie, car, en hiver, le déplacement eut été bien différent... En bras de polo rayé, nos Bleus ont ensuite pu constater à quel point Minsk portait encore les traces de l'époque soviétique : architecture d'un autre âge, quelques policiers au képi surdimensionné, deux adolescents biélorusses en quête d'autographes à la sortie du terminal de l'aéroport, portant tous deux un maillot bleu de l'équipe de France, "version Adidas", pas de quoi traumatiser des joueurs habitués à plus de sollicitations.

Leur quiétude ne sera donc pas troublée ici et les Bleus ont pu rejoindre tranquillement leur hôtel situé en plein centre de Minsk, remarquant sans doute au passage que les symboles du communisme étaient encore bien présents sur la plupart des monuments, y compris sur le célèbre stade du Dynamo que les joueurs tricolores découvriront jeudi lors d'un entrainement. Lui non plus n'a quasiment pas bougé depuis 1954 ,date de sa totale reconstruction après la deuxième Guerre Mondiale. Pour cette première étape en Europe de l'Est, les Bleus plongent une cinquantaine d'années en arrière....