Dallas en un éclair

  • Copié
François KULAWIK , modifié à
Piégés à domicile, jeudi, les Mavericks n'ont pas traîné pour récupérer l'avantage du terrain à Oklahoma, et ainsi mener 2-1 dans leur finale de conférence face au Thunder. Un quart-temps leur a en effet suffi pour faire la différence et finalement l'emporter (93-87) après avoir compté jusqu'à 23 points d'avance.

Piégés à domicile, jeudi, les Mavericks n'ont pas traîné pour récupérer l'avantage du terrain à Oklahoma, et ainsi mener 2-1 dans leur finale de conférence face au Thunder. Un quart-temps leur a en effet suffi pour faire la différence, et finalement l'emporter (93-87) après avoir compté jusqu'à 23 points d'avance. Dallas n'a pas été pour rien la meilleure équipe de la Ligue à l'extérieur en saison régulière. Les Mavs n'en finissent pas, en effet, de confirmer leurs bonnes dispositions loin du Texas. Deux jours après avoir perdu leur premier match de play-offs 2011 dans leur antre, les hommes de Rick Carlisle ont eu vite fait d'effacer ce revers en signant une quatrième victoire consécutive à l'extérieur. Un succès d'autant plus précieux qu'il permet aux Mavericks de reprendre le contrôle de la série et de calmer les ardeurs du Thunder. Car pour les fans d'Oklahoma, qui espéraient voir leurs protégés surfer sur le succès ramené jeudi de Dallas pour insinuer le doute dans les esprits des Mavericks, c'est raté. Car si Dirk Nowitzki a certes connu des retards à l'allumage - l'Allemand pointant ainsi avec seulement quatre points au compteur à la pause - force est de constater que le collectif texan a démarré la rencontre pied au plancher. Défensivement, en premier lieu, le Thunder devant en effet se contenter de 12 petits points inscrits au cours du premier quart. Mais l'attaque n'était pas en reste, Marion inscrivant notamment huit points sur la période. Et c'est donc avec 15 longueurs d'avance que les Texans terminaient le premier acte (27-12). Et si ça ne suffisait pas, les Mavs en remettaient une couche à l'entame du deuxième quart, reprenant sur un 8-0 pour porter l'écart à 23 unités ! Le sort du match semblait, cette fois, bel et bien scellé. Quoiqu'avec les Mavericks, tous les espoirs de retour sont permis. Les Blazers, vainqueurs du match 4 au premier tour après avoir pourtant accusé 23 points de débours à seulement 13 minutes de la fin, peuvent en témoigner. Encore mené de 22 points avec 17 minutes à jouer, le Thunder a d'ailleurs pu longtemps croire à une remontée fantastique. Profitant à plein de la maladresse d'un soir de Nowitzki, par qui tous les ballons passaient mais sans réussite - avec notamment une série de 10 tirs pris par l'Allemand sur 11 possessions texanes (pour trois réussis) - Oklahoma parvenait en effet à revenir à six longueurs avec encore trois minutes à l'horloge. Westbrook craque sur la fin Las, ni Daequan Cook, ni Russell Westbrook n'enquillaient ce tir primé qui les auraient ramenés à une possession de Dallas. Et le meneur du Thunder commettait même une perte de balle coupable, dont profitait Jason Terry pour redonner huit longueurs d'avance (86-78) avec moins de deux minutes à jouer. La chance d'Oklahoma était passée et les Mavs n'avaient dès lors plus qu'à entériner leur succès sur la ligne des lancers francs. Deux erreurs de Westbrook qui ne manqueront pas de donner du grain à moudre à ses détracteurs. Consigné sur le banc pour la dernière ligne droite du match 2, ce qu'il n'avait évidemment que peu goûté, le jeune all-star avait pourtant été vu à son aise jusque-là. Au point de terminer meilleur marqueur du match, avec 30 points dont un très réussi 13 sur 14 aux lancers. Car à l'image d'un Dirk Nowitzki, certes décisif dans les toutes dernières minutes grâce à trois paniers particulièrement bienvenus mais finalement auteur de seulement 18 points à 7 sur 21 aux tirs, Kevin Durant a également connu une soirée difficile. S'il y est allé de son double-double avec 24 points et 12 rebonds, son déchet, à 7 sur 22 aux tirs dont un vilain 0 sur 8 derrière l'arc, a également pesé lourd dans la défaite des siens. Tout autant que la discrétion du banc, auteur de 16 points après en avoir inscrit 50 lors du match précédent. De quoi expliquer le piètre 36% de réussite collective, le 4 sur 4 signé par Nick Collison en plus de sa de sa belle défense sur Nowitzki ne pouvant suffire à faire oublier le faux-départ des troupes de l'Oklahoma. A méditer d'ici le match 4, prévu lundi. .