Crise de Nice ?

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T. P. , modifié à
Avec une seule victoire au compteur après huit journées, Nice est au plus mal. Tout juste le Gym se maintient-il en dehors de la zone rouge à la faveur d'une meilleure attaque que Brest, premier relégable. Malgré tout, l'entraîneur azuréen Eric Roy garde confiance. "Ça va finir par payer", espère-t-il. A Caen, dès samedi ?

Avec une seule victoire au compteur après huit journées, Nice est au plus mal. Tout juste le Gym se maintient-il en dehors de la zone rouge à la faveur d'une meilleure attaque que Brest, premier relégable. Malgré tout, l'entraîneur azuréen Eric Roy garde confiance. "Ça va finir par payer", espère-t-il. A Caen, dès samedi ? Le Gym n'est pas des plus toniques en ce début de saison. Personne n'attendait vraiment Nice en haut de tableau, mais un calendrier plutôt avantageux avec Evian-Thonon-Gaillard, Brest, Ajaccio et Dijon lors des huit premières journées du championnat laissait tout de même entrevoir une meilleure entame de la part de l'OGCN. Or, mis à part face aux Corses (3-0), les joueurs d'Eric Roy ont loupé le coche. "On n'est pas satisfait des résultats, reconnait sur le site de RMC l'entraîneur azuréen, habitué à résister aux tempêtes. On a un déficit de points. C'est compliqué. On essaie de trouver des solutions. Je suis dans la réflexion pour obtenir le meilleur équilibre possible. On ne l'a pas encore trouvé. Mais j'ai confiance en mon groupe. Il y a de la qualité. Ça va finir par payer." Le temps presse déjà. Roy: "Ces situations-là, on les connait au club..." En ayant laissé filer des points à leur portée face à des concurrents directs pour le maintien (défaite à Evian, nul contre Brest et devant Dijon), les Niçois se retrouvent désormais dans l'obligation de les rattraper face à des plus gros calibres. A priori Caen, leur prochain adversaire lors de la 9e journée, n'en est pas un. Mais le départ canon des Normands, qui sont depuis redescendus à la huitième place de Ligue 1, déséquilibre un peu l'affiche entre les deux clubs, samedi soir au stade Michel-d'Ornano. Faut-il déjà parler de match à ne surtout pas perdre pour le Gym ? "La pression du métier, du milieu, du public, on la connait, répond Eric Roy, qui en a vu d'autres. C'est ce qui me fait avancer. C'est dans la difficulté que je me suis toujours accompli. Je pense que j'ai du caractère. Ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Je ne vais rien lâcher. J'ai la confiance de mes dirigeants. Ces situations-là, on les connait au club. On sait aussi faire dans les moments difficiles." L'OGCN l'avait prouvé la saison dernière, en sauvant sa peau à deux points près. Il faut être armé pour revivre une telle expérience deux ans de suite. Et Eric Roy n'est pas sur le terrain...