Comme on se retrouve

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François QUIVORON , modifié à
Une semaine après leur dernier affrontement à Monte-Carlo, Rafael Nadal et David Ferrer se retrouveront à nouveau dimanche en finale du tournoi de Barcelone. Le n°1 mondial s'est facilement débarrassé d'Ivan Dodig (6-3, 6-1), tandis que Ferrer a dominé Nicolas Almagro (6-3, 6-4). Difficile donc de leur barrer la route en ce moment sur la surface ocre.

Une semaine après leur dernier affrontement à Monte-Carlo, Rafael Nadal et David Ferrer se retrouveront à nouveau dimanche en finale du tournoi de Barcelone. Le n°1 mondial s'est facilement débarrassé d'Ivan Dodig (6-3, 6-1), tandis que Ferrer a dominé Nicolas Almagro (6-3, 6-4). Difficile donc de leur barrer la route en ce moment sur la surface ocre. En l'absence de Novak Djokovic, qui a choisi de souffler avant de reprendre la compétition la semaine prochaine à Belgrade, deux joueurs dominent le début de saison européen sur terre battue. Opposés en finale du Masters 1000 de Monte-Carlo le week-end dernier, Rafael Nadal et David Ferrer se disputeront le titre dimanche à Barcelone, chasse gardée des Espagnols depuis 2003. Le n°1 mondial s'y est déjà imposé à cinq reprises, entre 2005 et 2009, glanant ses deux derniers trophées catalans justement contre Ferrer. Ce troisième rendez-vous en finale est donc l'occasion pour le Valencian d'essayer de bousculer son rival en le poussant dans ses retranchements, comme à Monaco il y a une semaine. Même battu en deux manches (7-5, 6-4), Ferrer avait résisté dans le jeu face à Nadal. A-t-il trouvé les clés en l'espace d'une semaine pour priver le n°1 mondial d'un sixième sacre à Barcelone ? C'est tout l'enjeu leur 17e affrontement sur le circuit ATP, avec forcément un avantage conséquent pour le Majorquin qui mène 12-4 mais surtout 9-1 sur terre battue. D'autant que la seule victoire de Ferrer n'est pas très significative puisqu'obtenue en 2004 à Stuttgart, avant le début de l'hégémonie de Nadal sur la surface ocre. Ivan Dodig, lui, n'a jamais été en mesure de contester sa domination. Le Croate, pour la première fois demi-finaliste d'une épreuve estampillée ATP 500, a achevé son bon parcours barcelonais (victoires sur Söderling, Raonic et Lopez) en encaissant les gifles de son adversaire. Un refrain bien connu désormais. Ferrer trop régulier pour Almagro Pour Ferrer, c'est la règle de trois: troisième tournoi disputé sur terre battue cette saison et troisième finale. Après sa victoire à Acapulco en février et sa défaite à Monte-Carlo le week-end dernier, l'Espagnol visera le titre à Barcelone où il jouera la troisième finale de sa carrière. Grâce à son succès probant samedi contre son compatriote Nicolas Almagro (6-3, 6-4), il compte désormais treize victoires pour une seule défaite sur la surface ocre en 2011. A deux reprises (2008 et 2009), le n°6 mondial est passé tout près d'inscrire son nom au palmarès de l'épreuve catalane, barré à chaque fois par Rafael Nadal. Voilà en tout cas les deux meilleurs joueurs sur terre battue de ce début de saison. Almagro, sérieux client avec ses titres à Costa do Sauipe et Buenos Aires lors de la tournée sud-américaine, n'a pas fait le poids face à Ferrer. Celui qui intégrera le Top 10 lundi prochain pour la première fois de sa carrière s'est heurté à la régularité de son adversaire, très solide derrière sa ligne de fond de court et déterminant en contre. Almagro, lui, n'a utilisé son fameux bras qu'avec parcimonie pour distiller quelques coups gagnants, mais aussi beaucoup de fautes. Trop en tout cas pour entrevoir la victoire.