Chicago sur le grand huit

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François KULAWIK , modifié à
Chicago est bien l'équipe la plus chaude de la Ligue. En atteste sa série gagnante de huit succès consécutifs, le dernier en date ayant été acquis, ce jeudi, dans le New Jersey 73-84 avec notamment 21 points de Derrick Rose. Grâce à cette nouvelle victoire, les Bulls ont également récupéré la première place de la Conférence Est, avec un succès d'avance sur les Celtics.

Chicago est bien l'équipe la plus chaude de la Ligue. En atteste sa série gagnante de huit succès consécutifs, le dernier en date ayant été acquis, ce jeudi, dans le New Jersey 73-84 avec notamment 21 points de Derrick Rose. Grâce à cette nouvelle victoire, les Bulls ont également récupéré la première place de la Conférence Est, avec un succès d'avance sur les Celtics. Les Bulls ne lâchent rien. Alors qu'il y a trois jours, les Celtics s'étaient oubliés dans le New Jersey, y concédant un revers coupable permettant à leurs rivaux de l'Illinois de revenir à leur hauteur sur le trône de la Conférence Est, les hommes de Tom Thibodeau s'y sont montrés intraitables. Forts de leurs cinq succès consécutifs, les Nets ont bien tenté de faire coup double avec les Bulls. Mais malgré une belle résistance de leur part, résistance qui leur a permis de faire fi des 14 longueurs de débours constatées dans le troisième acte pour se présenter sur la même ligne que leurs visiteurs à l'attaque des cinq dernières minutes, la deuxième meilleure défense de la Ligue a fait la différence. Les Nets peuvent en témoigner. Et Deron Williams sans doute plus qu'un autre. Car si les banlieusards new yorkais ont terminé avec 35% de (mal)adresse collective, ils le doivent notamment à la faillite de leur nouvelle star, auteur d'un terrible 1 sur 12 aux tirs pour 2 points en 36 minutes. Surtout, les Bulls ont dressé les barbelés au meilleur moment. Encore à égalité à 69-69 avec à peine plus de quatre minutes à jouer, les Nets sont alors tombés sur un mur, Chicago en profitant pour signer, en à peine plus de deux minutes, un 10-2 synonyme de nouvelle victoire. Deron Williams devait bien s'incliner. "On aurait pu mieux jouer et mieux shooter car avec 35% de réussite, c'est dur de gagner de reconnaître l'ancien Jazz à l'issue de la rencontre, mais ils sont vraiment très forts en défense et c'est ce qui explique leur réussite. Ils ne laissent aucun panier facile." Ajoutez-y une attaque pouvant compter sur la belle tenue de Luol Deng, 19 points à 8 sur 17 aux tirs, et le caractère décisif d'un Derrick Rose, certes encore meilleur marqueur des siens mais avec 21 points à 8 sur 23 aux tirs, et les Bulls pouvaient bien savourer leur huitième succès consécutif, performance jamais vue dans l'Illinois depuis près de six ans ! Et tant pis si Joakim Noah n'a pas non plus été en réussite pour son retour après avoir séché le succès sur les Wizards e raison d'un état grippal. Le Français n'a certes pas démérité mais son 2 sur 8 aux tirs en 31 minutes gâche un peu les 5 points, 10 rebonds et 6 passes compilés. Une maladresse restée d'autant plus sans conséquence qu'en l'absence de Carlos Boozer, sa doublure Omer Asik a pris le relais avec 11 points et 16 rebonds venus du banc. "La route est encore longue mais l'équipe est en grand forme et tout le monde peut faire la différence. Le danger vient de partout grâce à notre banc." de saluer d'ailleurs Luol Deng. Les Bulls avancent groupés... Les Français de la nuit Si Joakim Noah a donc pêché par un certain manque de réussite, le Français n'en a pas moins pesé, grâce à son habituelle activité, dans la victoire des siens, inscrivant également une claquette décisive en toute fin de match. A l'inverse, dans le camp des Nets, Johan Petro n'a guère eu l'occasion de briller, l'ancien Palois devant ainsi faire avec ses 10 minutes de jeu pour terminer avec seulement 2 points à 1 sur 3 et 2 rebonds à son compteur. Même constat chez les Knicks, qui l'ont certes emporté 120-99 face aux Grizzlies mais avec un Ronny Turiaf resté dans l'ombre avec 1 point, 3 passes, 2 rebonds et 2 contres en seulement 13 minutes. Aussi, pour trouver trace d'un Tricolore un minimum en verve offensivement, faut-il se tourner du côté de l'Oregon où Portland a donné la leçon aux Cavaliers 111-70. Car Nicolas Batum a en effet profité de la démonstration collective des Blazers pour terminer avec 14 points à 5 sur 12 aux tirs, 5 passes et 4 rebonds en 33 minutes. Les chiffres de la nuit 9. Si les Kincks ont renoué avec la victoire après leurs trois défaites de rang, ils le doivent bien à leurs artificiers. Faciles vainqueurs des Grizzlies 120-99, les New Yorkais ont en effet pu s'appuyer sur les 20 tirs primés enquillés par leurs tireurs d'élite, record de la franchise battu. Une performance collective couronnée d'un exploit individuel puisque Toney Duglas, venu du banc, a enquillé à lui seul neuf trois points, terminant meilleur marqueur de la rencontre avec 29 points en 31 minutes, signant un 10 sur 14 aux tirs dont 9 sur 12 à derrière l'arc. 41. Le calvaire des Cavaliers continue. Et force est de constater que la côte Pacifique ne leur réussit décidément pas. En visite dans l'Oregon, les Cavs en ont en effet été quittes pour leur deuxième défaite la plus lourde de la saison. Après les 55 points passés par les Lakers en janvier (112-57), Cleveland a cette fois pris une claque de 41 points, s'inclinant 111-70 chez les Blazers, Portland en profitant évidemment pour signer sa plus large victoire de la saison. Victoire collective, la seule performance individuelle à signaler étant les 20 points-11 rebonds de LaMarcus Aldridge.