Chambily : "c'était inéluctable"

© Reuters
  • Copié
la rubrique Football (avec la rédaction d'Europe 1) , modifié à
"Escalettes a fait ce qu'il devait faire" selon le doyen du Conseil fédéral de la FFF.

"Escalettes a fait ce qu'il devait faire" selon le doyen du Conseil fédéral de la FFF.Retrouvez les réactions à l'annonce, lundi, de la démission de Jean-Pierre Escalettes de la présidence de la Fédération française de football (FFF).Guy Chambily, doyen du Conseil fédéral de la FFF (dans Bienvenue au club, sur Europe 1) :"Depuis que Jean-Pierre Escalettes est rentré d'Afrique du Sud et qu'il s'est aperçu du problème en France - là-bas, il ne se rendait pas tellement compte -, c'était inéluctable qu'il démissionne et c'est ce qu'il a fait cet après-midi. [...] Escalettes a fait ce qu'il devait faire, il faut que ça suive, il n'y a pas que ça."Ecoutez Guy Chambily sur Europe 1 :Frédéric Thiriez, président de la Ligue professionnelle de football (communiqué de la LFP):"Cette décision honore Jean-Pierre Escalettes, un homme juste et intègre. Le désastre de la Coupe du Monde ne doit pas faire oublier les éléments positifs de son action: l'Euro 2016, le redressement des finances de la Fédération et la solidarité entre le football amateur et le football professionnel. Cette solidarité doit rester plus forte que jamais au moment où il s'agit de reconstruire ensemble un nouveau système de gouvernance pour le football de demain".Roselyne Bachelot, ministre de la santé et des Sports (communiqué):"La ministre prend acte de la décision de Jean-Pierre Escalettes de démissionner de ses fonctions de président de la Fédération française de football dont les statuts contiennent des dispositions s'appliquant à cette situation",Bixente Lizarazu, champion du monde en 1998 et d'Europe en 2000 (sur RTL): "Ça me parait être une décision logique. Jean Pierre Escalettes a juste pris ses responsabilités, c'est tout à son honneur, mais l'erreur stratégique qu'il a faite et qui l'a mené là, c'est en 2008 où il aurait dû se séparer de Raymond Domenech. Mais je rappelle qu'à ce moment là, il n'était pas seul, il a écouté les conseils de Michel Platini, de Gérard Houllier de Noël Le Graët, qui sont des personnalités importantes dans le monde du football, il a écouté les joueurs qui voulaient continuer avec Raymond Domenech, des joueurs importants comme Henry, Ribéry ou Vieira. Il n'a jamais eu d'autorité sur le sélectionneur, su le recadrer quand c'était nécessaire, notamment sur sa communication, ni les joueurs lors de leur fameuse mutinerie. C'est vrai que ça fait beaucoup..."