Ce Barça est sans égal

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Michael BALCAEN , modifié à
Barcelone a été impérial, samedi à Wembley, en finale de la Ligue des champions face à Manchester United (3-1). Si les Manuniens ont eu les ressources pour revenir au score avant la pause par Rooney, ils ont ensuite sombré face à la technique collective d'un Barça impérial et qui a frappé par Pedro, Villa et Messi. Les Blaugrana obtiennent là leur quatrième titre dans la compétition. Haut la main.

Barcelone a été impérial, samedi à Wembley, en finale de la Ligue des champions face à Manchester United (3-1). Si les Manuniens ont eu les ressources pour revenir au score avant la pause par Rooney, ils ont ensuite sombré face à la technique collective d'un Barça impérial et qui a frappé par Pedro, Villa et Messi. Les Blaugrana obtiennent là leur quatrième titre dans la compétition. Haut la main. Et de quatre ! Le FC Barcelone a réalisé une finale de la Ligue des champions énorme face à une équipe de Manchester United tout simplement dépassée par les événements (3-1), ce samedi soir à Wembley. Les Blaugrana ont fait la différence collectivement en développant ce jeu qui représente leur marque de fabrique. Gagner en attaquant, c'est le rêve de toute équipe. Ce Barça y est encore parvenu pour décrocher à Wembley la quatrième C1 de son histoire. Un trophée soulevé par... Abidal, à qui un Puyol remplaçant a laissé le brassard pour avoir cet honneur. Cette finale avait pourtant débuté par une tentative de prise de pouvoir d'une équipe mancunienne consciente de la nécessité d'exercer un pressing énorme en milieu de terrain pour empêcher le Barça de développer son jeu. Une tactique qui ne tient cependant qu'un petit quart d'heure, le temps pour Hernandez de partir en profondeur et contraindre Pique à manquer de tromper Valdes (10e). Mais l'énergie nécessaire à ce pressing intensif paraît trop contraignante. Si bien que dès que les hommes d'Alex Ferguson baissent un peu leur garde, le Barça prend immédiatement les choses en mains. Xavi centre d'abord vers Pedro qui échappe à la défense mais ne peut cadrer (15e), Villa place ensuite une frappe à l'entrée de la surface qui passe de peu à côté (20e), puis une autre que Van der Sar capte (21e). Si Vidic, qui tacle Messi (22e), ou Ferdinand, qui stoppe l'Argentin en un-contre-un (25e), retardent l'échéance, le Barça parvient tout de même à ses fins lorsque Xavi, pas attaqué, décale parfaitement Pedro qui marque au premier poteau (1-0, 27e). Les Espagnols tentent de conserver le même rythme et surtout de garder la possession de la balle mais ils vont se faire contrer sur une action initiée par Rooney, qui trouve Giggs pour une remise en position de hors-jeu du Gallois vers l'attaquant anglais qui égalise (1-1, 34e). Messi et Villa tuent le suspense Cela ne coupe pas l'élan du Barça, qui conserve ses intentions. Malgré tout, la frappe d'Iniesta ne fait pas mouche (39e) tandis que Messi réalise un festival, il met dans l'intervalle à Villa qui lui redonne au lieu de frapper, Messi touche le ballon sans parvenir le redresser suffisamment (43e). A la reprise, la physionomie de la rencontre ne change nullement. Au contraire, Barcelone domine de plus en plus et se procure des opportunités comme sur cette frappe d'Alves que Van der Sar détourne sur Messi, qui tente sa chance à son tour et oblige Evra à le contrer (52e). L'Argentin va se racheter dans la foulée, il part tout seul fait face à trois défenseurs qui ne montent pas sur lui, il a ainsi tout le loisir de placer une frappe gagnante qui remet logiquement le Barça devant (2-1, 54e). Cette fois, les Blaugrana ne relâchent pas leur étreinte en empêchant Manchester United de reprendre son souffle. Iniesta donne à Messi, qui contourne Ferdinand avant de mettre Van der Sar en difficulté (63e). A défaut de passer en finesse, ils essayent alors les frappes lointaines par Xavi (66e) puis Iniesta (67e). Deux boulets de canon annonciateurs. Car une nouvelle accélération de Messi met la défense en désordre, Evra récupère mais perd le ballon aussitôt, Villa récupère plein axe et enroule une merveille de frappe en lucarne (3-1, 70e). Le match est plié. Les changements effectués par Alex Ferguson avec les entrées de Nani et Scholes n'y changent rien. Le Portugais tente bien une frappe du gauche (85e). En vain. Une frappe à l'image de l'impuissance des Red Devils face à un collectif blaugrana qui lui était tout simplement supérieur. Le Barça trône sur le toit de l'Europe. Comme une évidence.