Cavendish: "Une immense émotion"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
En s'imposant, dimanche, pour la troisième fois sur l'avenue des Champs-Elysées, Mark Cavendish est enfin parvenu à ramener le maillot vert à Paris. Le Britannique, lauréat de cinq étapes sur cette 98e édition du Tour de France, tient, comme toujours, à saluer le travail fourni pas ses équipiers de HTC-Highroad. Sans dire s'il roulera toujours pour eux l'année prochaine...

En s'imposant, dimanche, pour la troisième fois sur l'avenue des Champs-Elysées, Mark Cavendish est enfin parvenu à ramener le maillot vert à Paris. Le Britannique, lauréat de cinq étapes sur cette 98e édition du Tour de France, tient, comme toujours, à saluer le travail fourni pas ses équipiers de HTC-Highroad. Sans dire s'il roulera toujours pour eux l'année prochaine... Mark, vous voilà enfin en vert à Paris. Oui c'est une émotion incroyable. C'est la troisième fois que je gagne sur les Champs-Elysées mais de pouvoir en plus monter sur le podium à Paris avec le maillot vert c'est exceptionnel. Tout cela est le fruit du super travail de mes équipiers. C'est une immense émotion. Ce fut un Tour très difficile. C'est vraiment la victoire de neuf coureurs. Au début, vu le profil de ce Tour de France, le maillot vert n'était pas forcément votre objectif. N'est-ce pas encore plus fort ? Je n'avais pas dit que ça n'était pas mon objectif, mais qu'on voulait avant tout gagner un maximum d'étapes. Mais une fois que l'on a pris ce maillot on a tout fait pour le défendre. On a travaillé pour ça. En plus cette année il fallait s'adapter au nouveau règlement pour l'attribution des points. Mes équipiers ont oeuvré tous les jours, pendant trois semaines, pour que je puisse garder le maillot vert jusqu'au bout. "C'est dans les Pyrénées que ça a été le plus dur" La dernière semaine dans les Alpes a été très difficile, avez-vous connu des moments difficiles ? Non. Et c'est dans les Pyrénées que ça a été le plus dur pour moi. Les pentes sont plus raides et dans les Alpes les routes sont en meilleur état. En plus je n'avais pas été très bien dans la première semaine et j'avais déjà dû puiser dans mes réserves lors de la traversée du Massif Central. Mais, encore une fois, l'équipe m'a aidé, notamment Bernhard Eisel, dans les bosses. Ils essayaient de m'amener le mieux possible aux pieds des montagnes. Ce maillot vert est une récompense pour toute l'équipe. Vous voilà à 20 victoires sur le Tour de France. Pensez-vous pouvoir battre le record d'Eddy Merckx (34 victoires) ? Ce n'est pas mon objectif. Ce que je veux c'est gagner un maximum de courses mais je ne cours pas après un nombre. Mon but est d'arriver chaque année au sommet de ma forme sur le Tour et tant que mes jambes me le permettront je viendrai ici pour gagner. On sait que vous faites l'objet de nombreuses convoitises pour l'année prochaine, pouvez-vous nous en parler et avez-vous déjà pris une décision ? (Long silence). Non... (grand sourire).