C'est la crise à New York !

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François KULAWIK , modifié à
Les Knicks n'y arrivent plus... Et cette fois, c'est le Magic qui en a profité. Portés par les 33 points et 11 rebonds de Dwight Howard, les Floridiens sont en effet venus l'emporter 99-111 au Madison, New York en étant quitte pour un septième revers en huit matches et un bilan redevenu négatif.

Les Knicks n'y arrivent plus... Et cette fois, c'est le Magic qui en a profité. Portés par les 33 points et 11 rebonds de Dwight Howard, les Floridiens sont en effet venus l'emporter 99-111 au Madison, New York en étant quitte pour un septième revers en huit matches et un bilan redevenu négatif. Boston et San Antonio ont également perdu, Miami s'en est sorti... Pour la première fois depuis fin novembre et un début de saison poussif marqué par huit défaites lors des onze premiers matches, New York est donc repassé sous les 50% de victoires. Aussi, si la défaite enregistrée face a un Magic, lui, retrouvé (111-99) ne constitue pas en soi un motif de crise, les sept défaites concédées lors des huit derniers matches et, surtout, les 10 en 16 rencontres disputées depuis l'arrivée de Carmelo Anthony sont évidemment sources d'inquiétude. Certes pas pour la qualification en playoffs, les hommes de Mike D'Antoni semblant néanmoins à l'abri avec, à 11 matches de la fin, sept victoires d'avance sur la neuvième place... Le printemps, oui. Mais pour y jouer quel rôle ? Promis à l'un des trois cadors de la Conférence Est, les Knicks sont aujourd'hui incapables de rivaliser avec la moindre équipe digne de ce nom. Tout du moins sur la durée. Car comme il y a deux jours face aux Celtics, les troupes de Mike D'Antoni n'ont pas démérité trois quart-temps durant, New York virant ainsi en tête à mi-parcours avant de pointer encore à une petite longueur à l'entame de la dernière ligne droite. Las, comme il y a deux jours face aux Celtics, le dernier acte a en revanche été à sens unique et a sonné, une fois encore, les limites du collectif new-yorkais. Et cette fois, c'est le secteur intérieur des Knicks qui a lâché en premier. Dominés au rebond, à la peine en attaque et incapables de freiner l'infernal Dwight Howard, Amare Stoudemire et consorts ont en effet causé la perte des pensionnaires du Madison. Enfin consorts... Derrière l'ancienne star des Suns, il n'y avait en effet que Ronny Turiaf pour donner son corps face au "Superman" floridien. Et ce ne sont pas les 19 minutes de présence du Martiniquais, pour 9 points, 1 rebond et 2 passes, qui pouvaient suffire à soulager le Stoude. L'exemple du Magic Obligé de se coltiner Howard le plus clair du temps, Stoudemire en a été quitte pour livrer son plus mauvais match depuis le début de saison, le troisième meilleur marqueur de la Ligue devant en effet se contenter de 13 points à 6 sur 20 aux tirs. A comparer aux 33 points à 11 sur 15 et 11 rebonds de Dwight Howard côté floridien... Son entraîneur - "Amare était fatigué ce soir, on lui en a trop demandé" - comme "Melo" - "Il faut qu'on soit plus relax. On se met trop de pression, notamment sur Amare" - ont eu beau voler à son secours, pas sûr que cela suffise à réconforter l'intérieur new-yorkais. Aussi, Carmelo Anthony pouvait compiler 24 points et 9 passes, Chauncey Billups et sa doublure Toney Douglas inscrire 17 points chacun, il en aurait fallu plus pour tenir la comparaison face au collectif floridien. Car protégés par leur fort intérieur, les artificiers ont confirmé leur retour en forme, Jameer Nelson signant ainsi 19 points, Hedo Turkoglu compilant 16 points et 11 rebonds et Jason Richardson faisant oublier son 5 sur 13 aux tirs en inscrivant neuf de ses 12 points dans le dernier quart. "On retrouve une équipe sur le terrain et ça fait toute la différence. Intégrer les nouveaux arrivants n'est jamais évident. Il faut du temps, mais cela fait plusieurs matches que les gars semblent avoir trouvé leurs repères." se félicitait dès lors Stan Van Gundy. A méditer, sans doute, du côté des Knicks...