Blair remue le couteau dans la plaie

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Europe1.fr (Avec AFP) , modifié à
JO - Dans son autobiographie, l'ex-Premier ministre égratigne l'arrogance de Paris 2012.

JO- Dans son autobiographie, l'ex-Premier ministre égratigne l'arrogance de Paris 2012. Pour beaucoup d'acteurs du sport en France, le 6 juillet 2005 reste une date à oublier. Ce jour-là, les membres du CIO décident d'accorder les Jeux de la XXXè Olympiade à Londres. Finaliste, Paris voit son rêve passer. Dans son autobiographie, l'ancien Premier ministre anglais Tony Blair revient sur cet événement. "Jacques Chirac est arrivé, se frayant un chemin dans la réception comme s'il possédait les jeux Olympiques et tout ce qui va avec", résume Tony Blair, qui pointe du doigt l'arrogance française. Dans le récit qu'il fait des événements, Blair se souvient s'être présenté "épuisé" à Singapour, alors que le Royaume-Uni devait accueillir le G8 à Gleneagles, en Ecosse. L'hommage à Berlusconi L'ancien responsable travailliste donne sa vision de la présentation des deux dossiers : "les Français ont montré une attitude du genre : «nous allons gagner, et vous aurez bien de la chance si c'est le cas» et tentaient d'emporter l'adhésion autour d'eux comme s'ils étaient invincibles - c'est très français. Nous avons adopté une attitude du genre : «nous offrons humblement nos services à votre grand mouvement» et nous ramions et conspirions comme des malades en coulisses - c'est très anglais." Plus étrangement, Blair remercie l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, qui lui avait demandé en 2004 si l'obtention des Jeux lui importait. "Il m'a dit : «tu es mon ami. Je ne promets rien mais je vais voir si je peux t'aider». Typique de Silvio, et c'est pour cela que je l'aime", écrit Blair. "La plupart des hommes politiques disent «je promets» et ensuite ne font rien. Lui dit «je ne promets rien», mais il agit". Signé Blair.