Bartoli s'accroche aux Jeux

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Par François Tesson Br De Sports.fr , modifié à
En 2012, Marion Bartoli rêve de disputer le tournoi olympique à Wimbledon. Or, la n°1 française, en conflit avec la Fédération française, n'est actuellement pas éligible. En effet, elle n'a pas disputé la Fed Cup avec l'équipe de France ces dernières saisons. Bartoli pourrait saisir le Tribunal arbitral du sport, d'après les informations relayées mercredi par RMC.

En 2012, Marion Bartoli rêve de disputer le tournoi olympique à Wimbledon. Or, la n°1 française, en conflit avec la Fédération française, n'est actuellement pas éligible. En effet, elle n'a pas disputé la Fed Cup avec l'équipe de France ces dernières saisons. Bartoli pourrait saisir le Tribunal arbitral du sport, d'après les informations relayées mercredi par RMC. Marion Bartoli déterre la hache de guerre ! On savait la n°1 française brouillée avec sa fédération, et ce depuis de nombreuses saisons. Il se pourrait finalement que le conflit se termine devant les tribunaux. La raison est simple, et tient dans le désir de Bartoli de disputer les Jeux olympiques sur le gazon de Wimbledon, là où elle a disputé sa seule finale de Grand Chelem en 2007. Le problème, c'est que la native du Puy-en-Velay n'est à l'heure actuelle pas éligible pour les JO. Le règlement de la WTA stipule en effet que pour les disputer, toute joueuse doit avoir disputé deux rencontres de Fed Cup, dont une lors de l'année olympique. Et c'est loin d'être le cas de Bartoli, qui n'a plus défendu les couleurs tricolores depuis... 2004. La joueuse dénonce des "conditions de sélection déraisonnables". Plus explicitement, Bartoli refuse catégoriquement de se déplacer en équipe nationale sans son entraîneur de père, Walter, toujours avec elle au bord des courts alors que la FFT n'accepte pas les entraîneurs personnels des joueurs en équipe nationale. Devant l'inflexibilité de la 9e joueuse mondiale, le différend ne pourra se résoudre que de deux manières: soit la Fédération accède aux demandes de la joueuse, soit cette dernière décide de porter l'affaire en justice. Bartoli serait ainsi disposée à saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS), basé à Lausanne, selon les informations relayées mercredi par RMC. "Tous les pays fonctionnent de la même manière (en autorisant les coachs personnels en sélection, ndlr)", clame ainsi Bartoli, qui espère que les choses avanceront début 2012. "J'en saurai plus durant l'Open d'Australie (ndlr, fin janvier). A Melbourne, j'aurai des discussions approfondies avec la WTA, qui me soutient dans ma démarche." Point important, si Bartoli n'était pas sélectionnable, il se pourrait que la France ne soit pas représentée dans le tableau féminin à Londres. Il n'y aura que 64 élues, et la n°2 tricolore, Pauline Parmentier, débutera la prochaine saison au 74e rang mondial.