Bartoli, l'espoir fait vivre

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F.Q. , modifié à

Après Eastbourne l'été dernier, Marion Bartoli a remporté à Osaka son deuxième titre de la saison en battant facilement Samantha Stosur en finale (6-3, 6-1). Ce succès lui permet surtout de rester en course pour disputer le Masters à Istanbul à la fin du mois. Pour cela, elle devra s'imposer à Moscou la semaine prochaine et espérer un faux pas de Radwanska, huitième et dernière qualifiée pour le moment.

Après Eastbourne l'été dernier, Marion Bartoli a remporté à Osaka son deuxième titre de la saison en battant facilement Samantha Stosur en finale (6-3, 6-1). Ce succès lui permet surtout de rester en course pour disputer le Masters à Istanbul à la fin du mois. Pour cela, elle devra s'imposer à Moscou la semaine prochaine et espérer un faux pas de Radwanska, huitième et dernière qualifiée pour le moment. Pour espérer encore disputer le Masters à Istanbul, Marion Bartoli doit réaliser un sans-faute au cours des deux dernières semaines de la saison. La première étape est réussie avec sa victoire ce dimanche à Osaka en finale contre Samantha Stosur (6-3, 6-1). Une performance à rééditer à Moscou la semaine prochaine si elle veut voir la Turquie, en plus d'espérer une défaite d'Agniezska Radwanska pour son entrée en lice, ce qui lui permettrait de doubler la Polonaise sur le fil. "Je n'essaie pas vraiment de penser à tout ça, a balayé Bartoli. Je suis contente de ma façon de jouer. Et je vais débarquer à Moscou avec l'envie d'entretenir la dynamique." Après sa contre-performance à Pékin, la n°1 française a parfaitement réagi au Japon. Tout au long de la semaine, elle a parfaitement manoeuvré ses adversaires, perdant quatre jeux maximum par match, à l'exception de la deuxième manche face à Angelique Kerber en demi-finales (6-1, 7-6) ce matin. Et comme à Eastbourne l'été dernier, son premier titre de la saison, l'Auvergnate a disputé et remporté demie et finale au cours de la même journée. "Peut-être que je devrais jouer deux matches par jour à chaque fois, a lancé la Française dans un sourire. Ce sont de longues journées mais c'est le mental qui prédomine. Nous sommes toutes des athlètes avec des entraînements sérieux. Je ne pense pas que la forme physique ou la résistance entre en ligne de compte. C'est plus le niveau mental que vous pouvez atteindre." Si Masters il y a pour Bartoli, ce serait la cerise sur la gâteau, une belle récompense après l'une des meilleures saisons de sa carrière. Demi-finaliste à Roland-Garros puis quart de finaliste à Wimbledon, la n°1 tricolore a remporté les sixième et septième titres de sa carrière (Auckland, Tokyo et Québec en 2006, Monterrey et Stanford en 2009, Eastbourne et Osaka en 2011). "Ma saison a été très bonne. J'ai senti mon niveau de jeu baisser en août, surtout à l'US Open, mais je suis revenue à mon meilleur niveau." Suffisant pour être au Masters à la fin du mois ? Réponse la semaine prochaine à Moscou.