Aulas : "Le titre n'est pas perdu"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Invité exceptionnel d'Europe 1, mardi soir, Jean-Michel Aulas est revenu, en direct du plateau d'OLTV, sur les difficultés que rencontre actuellement son club dans la quête d'un huitième titre consécutif de champion de France. Entre fatalisme et confiance, le président de l'Olympique Lyonnais ne s'avoue pas encore vaincu.

Invité exceptionnel d'Europe 1, mardi soir, Jean-Michel Aulas est revenu, en direct du plateau d'OLTV, sur les difficultés que rencontre actuellement son club dans la quête d'un huitième titre consécutif de champion de France. Entre fatalisme et confiance, le président de l'Olympique Lyonnais ne s'avoue pas encore vaincu."Il reste peut-être 10 % de chances d'être champion mais on va les jouer à fond". Les mots prononcés par Jean-Michel Aulas au micro d'Europe 1 Foot, mardi soir lors d'une émission spéciale enregistrée en direct de la cité rhodanienne, résument bien dans quelle situation se trouve l'Olympique Lyonnais en Ligue 1. Le club septuple champion de France pointe aujourd'hui à six longueurs du leader du championnat, Marseille. A cinq journées de l'épilogue de la saison, l'homme fort rhodanien sait qu'il lui sera très difficile de conserver sa couronne."C'est quelque chose de prévisible quand on a cette efficacité pendant sept ans. L'OL a fait une carrière extraordinaire donc c'est normal que le 8e titre soit aussi difficile à conquérir. Il n'est pas perdu mais il reste moins de chance qu'avant la victoire de Marseille à Lille (2-1). Il reste une chance mais elle est plus faible", reconnaît Aulas même s'il tient à rappeler les circonstances de cette situation inconfortable, "Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte : le niveau des adversaires, les nombreux blessés, la défaite contre Barcelone en Ligue des Champions, le fait que, statistiquement, on a eu un peu moins de chance avec des poteaux... Et une certaine constance des décisions d'arbitres qui ne nous ont pas avantagé.""Le discours est positif "S'il réfute totalement l'idée que son équipe soit moins forte que les années précédentes tout en refusant la comparaison, "On ne peut pas faire jouer le Lyon de 2008 contre celui de 2006 ou 2005. Ce n'est pas mesurable et cela ne sert à rien. Ce n'est pas de la Playstation ! On ne va pas comparer, on n'est pas dans une dégustation de grands crus", l'homme d'affaires tient à souligner certains aspects de la saison des siens comme les nombreuses grave blessures "Cela interpelle, déjà l'année dernière on eu un nombre de croisés (genoux) impressionnant. On a changé l'organisation médicale cette année. On sait que statistiquement nous sommes l'équipe qui participe à la Ligue des Champions qui a eu le plus grand taux de blessure. On s'interroge."L'autre paramètre souvent évoqué reste les erreurs d'arbitrage que le président qualifie de "criantes injustices". Sur le sujet, Aulas précise :"Au cours des trois derniers matches, il y a eu pas mal d'erreurs d'arbitrages. Je n'ai rien dit et j'avoue que cela n'a pas fait couler beaucoup d'encre ou de parole alors que c'est peut être là que le championnat s'est joué."Pour autant, le compère de Bernard Lacombe espère toujours décrocher la timbale : "Le discours est positif car je pense que ce que réalise l'OL n'est pas si mauvais que cela a été dit. La situation n'est pas si mauvaise. Cette année il y a quatre, cinq équipes de qualité. Notre stratégie est d'accentuer la confiance des joueurs et du staff." Lyon se rendra samedi à Valenciennes pour entamer son opération redressement et vivre une fin de saison plus enjouée.