Arsenal sur la corde Red

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Rémy DE SOUZA , modifié à
A six journées de la fin de saison, Arsenal accuse sept longueurs de retard sur Manchester United au sommet du classement de Premier League. Mais avec un match en moins au compteur et la réception des Red Devils en ligne de mire le 1er mai prochain, les Gunners entretiennent le doux rêve de remettre la main sur le titre de champion d'Angleterre. Un espoir que Liverpool tentera de faire voler en éclats, dimanche, à l'occasion de l'affiche de la 33e levée.

A six journées de la fin de saison, Arsenal accuse sept longueurs de retard sur Manchester United au sommet du classement de Premier League. Mais avec un match en moins au compteur et la réception des Red Devils en ligne de mire le 1er mai prochain, les Gunners entretiennent le doux rêve de remettre la main sur le titre de champion d'Angleterre. Un espoir que Liverpool tentera de faire voler en éclats, dimanche, à l'occasion de l'affiche de la 33e levée. Et si Arsenal coiffait Manchester United au poteau ? Désespérément en quête de titre depuis 2005 et une Coupe d'Angleterre remportée aux dépens des Red Devils, le club londonien n'a plus inscrit son nom au palmarès de la Premier League depuis 2004. Une disette aux allures d'éternité pour des Gunners qui ont raté une belle opportunité de dépoussiérer leur salle des trophées en s'inclinant à la surprise générale en finale de la Carling Cup, le 27 février dernier, face à Birmingham (2-1). Relégué à sept longueurs des troupes de Sir Alex Ferguson à l'aube de la 33e journée, Arsenal semble promis à une nouvelle saison blanche. Et pourtant, Francesc Fabregas et ses partenaires n'ont pas dit leur dernier mot. Efficaces depuis le début de l'année, Arsenal est en pleine forme et peut se targuer d'être invaincu depuis 14 matches en championnat. Les Gunners ont également la chance de disposer d'un attaquant en pleine confiance en la personne de Robin van Persie. Le vice-champion du monde néerlandais a ainsi inscrit l'intégralité de ses 12 buts lors des 11 matches de Premier League disputés par les Gunners en 2011. Une forme étincelante qu'il entend conjuguer au calendrier pour mieux comprendre les raisons d'espérer des Canonniers. Car si les pensionnaires de l'Emirates Stadium sont distancés, ils disposent d'un match en plus à jouer, mercredi prochain sur le terrain de l'ennemi juré, Tottenham, pour une rencontre en retard de la 28e journée. En cas de succès à White Hart Lane, le club cher à Thierry Henry pourrait ainsi revenir à quatre longueurs de Ryan Giggs et consorts. Un écart qui pourrait encore fondre puisqu'Arsenal recevra Man U le 1er mai prochain dans son jardin d'Ashburton Grove. Liverpool, croqueur de "gros" Intercalé entre les deux demi-finales de Ligue des champions prévues contre Schalke 04, ce rendez-vous pourrait ainsi voir un Manchester United usé par sa première joute européenne se déplacer dans la capitale. "Leur calendrier n'est pas si mauvais car ils jouent Schalke le mardi soir et ils sont ultra-favoris pour remporter cette demi-finale. Je ne suis même pas sûr qu'ils seront diminués contre Schalke 04. Je ne sais pas mais en attendant, la chose la plus importante pour nous et de se rapprocher au maximum. Il nous faudra gagner nos matches, on doit se concentrer là-dessus", a confié Arsène Wenger en conférence de presse. D'autant qu'après Arsenal, les Mancuniens devront une nouvelle fois répondre présent puisque Chelsea se rendra à Old Trafford pour le compte de la 36e et antépénultième journée. Les Gunners flairent la bonne affaire mais encore faut-il que les Londoniens l'emportent face à Tottenham et United, deux redoutables adversaires, et surtout dimanche face à Liverpool. Des Reds remontés au 6e rang et qui ont, en l'espace de sept journées, dominer successivement Chelsea (1-0), Manchester United (3-1) avant de corriger Manchester City (3-0). Arsenal est prévenu.