Arsenal se régale, Pires moins...

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Thomas PISSELET , modifié à

En déplacement sur la pelouse d'Aston Villa, ce samedi en ouverture de la 15e journée de Premier League, Arsenal a bien maîtrisé son sujet malgré quelques frayeurs (4-2). Arshavin, Nasri, Chamakh et Wilshire ont permis aux Gunners de s'imposer face aux partenaires de Robert Pires. Et rester à deux longueurs de Manchester United, qui a étrillé Blackburn (7-1).

En déplacement sur la pelouse d'Aston Villa, ce samedi en ouverture de la 15e journée de Premier League, Arsenal a bien maîtrisé son sujet malgré quelques frayeurs (4-2). Arshavin, Nasri, Chamakh et Wilshire ont permis aux Gunners de s'imposer face aux partenaires de Robert Pires. Et rester à deux longueurs de Manchester United, qui a étrillé Blackburn (7-1). Robert Pires se faisait une joie de retrouver Arsenal. Lui l'ancien Gunner, qui s'entraînait avec les hommes d'Arsène Wenger il y a quelques semaines encore avant d'être recruté par Aston Villa, pour son dernier challenge sans doute. Mais ses retrouvailles avec le club londonien, vainqueur ce samedi après-midi dans un Villa Park timidement ensoleillé (4-2), ont tourné court, la faute à une première période à sens unique en faveur des joueurs de la capitale, qui a convaincu Gérard Houllier d'aligner un deuxième attaquant aux côtés de John Carew au retour des vestiaires. Aux dépens, donc, du vieillissant milieu de terrain français. Malgré ses trente-sept ans, l'ancien joueur de Villarreal s'est démené autant qu'il a pu, gratifiant ses nouveaux supporters d'une superbe accélération dans l'entrejeu à la demi-heure qui aurait pu aboutir sur une occasion dangereuse (34e). Mais les deux buts, d'une logique cartésienne tant Arsenal a dominé les débats, signés Andrei Arshavin (0-1, 39e) - son premier depuis le 28 août dernier et un match contre Blackburn - et Samir Nasri (0-2, 44e), d'une volée sur corner, sont venus contrarier les plans du manager des Villans. Robert Pires out, Nathan Delfouneso in. Une option tactique payante, quelques minutes du moins... Clark fait trembler les Gunners Car Aston Villa, par ailleurs plutôt médiocre dans le jeu, s'est cru capable de revenir quand Ciaran Clark a réduit l'écart d'une lourde frappe (1-2, 52e). Une mine sur laquelle Lukasz Fabianski n'a rien pu faire, gêné il faut bien l'avouer par la présence juste devant lui de John Carew, affairé à... remonter ses chaussettes le plus lentement possible. L'espoir d'un comeback n'a malheureusement pour les Villans pas survécu longtemps, Marouane Chamakh triplant la mise pour les Gunners en devançant du bout du pied le pataud Brad Friedel (1-3, 56e). D'une rare fluidité dans leurs transmissions, les hommes d'Arsène Wenger ont péché dans un seul domaine: la finition. Parfois trop joueurs alors qu'ils auraient pu saler l'addition et se mettre pour de bon à l'abri, les Londoniens se sont fait un peu peur en pliant à une deuxième reprise, par l'intermédiaire encore une fois du robuste Ciaran Clark (2-3, 70e), venu placer une tête renversée qui a heurté la barre transversale avant de retomber derrière la ligne. Pas forcément mérité vu la différence de maîtrise entre les deux équipes, que Jack Wilshire s'est chargée de révéler un peu plus nettement dans le temps additionnel (2-4, 90e+2). Avec cette quatrième victoire de rang à l'extérieur, Arsenal reste à deux longueurs de Manchester United, qui a dynamité Blackburn à Old Trafford (7-1). Chelsea, en déplacement à Newcastle dimanche, ne devra pas se louper.