Arsenal a eu chaud

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PAUL ROUGET , modifié à
Bousculés par une séduisante équipe de l'Udinese, Arsenal a finalement réussi à arracher son billet pour la phase de poules de la Ligue des champions en s'imposant 2-1 en Italie mercredi soir. Un court succès qui permet aux Gunners de disputer la prestigieuse compétition pour la 14e saison d'affilée. Mais tout n'est pas réglé pour Arsène Wenger, qui va devoir maintenant compenser les départs de Fabregas et Nasri.

Bousculés par une séduisante équipe de l'Udinese, Arsenal a finalement réussi à arracher son billet pour la phase de poules de la Ligue des champions en s'imposant 2-1 en Italie mercredi soir. Un court succès qui permet aux Gunners de disputer la prestigieuse compétition pour la 14e saison d'affilée. Mais tout n'est pas réglé pour Arsène Wenger, qui va devoir maintenant compenser les départs de Fabregas et Nasri. Le début de saison des Gunners aurait pu définitivement tourner au cauchemar mercredi soir dans le Frioul. Mais grâce à une courte victoire chèrement acquise dans l'antre de l'Udinese (2-1), les hommes d'Arsène Wenger ont donc réussi, une semaine après l'avoir déjà difficilement emporté à l'Emirates Stadium (1-0), à se qualifier pour leur 14e Ligue des champions consécutive. Une issue heureuse qui contraste grandement avec les heures difficiles que vit actuellement le club du nord de Londres. Car plus d'une semaine après le départ de Cesc Fabregas pour le Barça, Samir Nasri a quitté à son tour le navire, officialisant son départ pour Manchester City ce mercredi. Des départs, non compensés, de deux joueurs majeurs qui inquiètent grandement les supporters d'une équipe qui n'a plus remporté le moindre trophée depuis la Cup 2005. Autant dire qu'Arsenal était attendu au tournant à Udine, face à une formation déjà très menaçante lors du barrage aller. Menés au score à la pause, les Canonniers ont réussi leur pari en revenant d'abord dans le match après l'exploit d'un Gervinho imité quelques minutes plus tard par Wojciech Szczesny, auteur d'un arrêt décisif sur un penalty d'Antonio Di Natale, qui aurait très bien pu être le héros de cette rencontre. Mais c'est bien Theo Walcott, déjà buteur à l'aller, qui a définitivement fait basculer ce barrage retour en faveur des visiteurs. Gervinho, l'étincelle Une rencontre rythmée que les locaux débutent parfaitement, à l'image d'un Di Natale surmotivé et dans tous les bons coups. Le Napolitain, qui comparait cette rencontre à "une finale de Coupe du monde", pense d'abord ouvrir le score de la tête (9e), mais sa réalisation est refusée pour une position de hors-jeu indiscutable. Il trouve ensuite le poteau sur un centre d'Isla (23e), avant d'inscrire en toute logique le premier but de la rencontre sur une superbe tête lobée qui ne laisse aucune chance à Szczesny (1-0, 39e). Les Gunners s'en remettent eux à Gervinho, intenable dès sa première opportunité face à Handanovic (2e) et qui sert ensuite Walcott pour une double occasion de l'international anglais et de Van Persie (32e). A égalité à mi-parcours sur l'ensemble des deux matches (1-1), les deux équipes continuent à se rendre coup pour coup. Et c'est encore la recrue ivoirienne d'Arsenal qui va créer l'étincelle, enfumant Benatia sur son côté gauche avant de délivrer un caviar pour Van Persie, qui ne laisse pas passer l'occasion (1-1, 55e). Une main de Vermaelen dans la surface manque pourtant de tout remettre en cause dans la foulée, mais Di Natale ne transforme pas l'offrande, la faute à un Szczesny impérial (59e). De quoi nourrir des regrets pour le capitaine italien et ses coéquipiers, d'autant plus que Walcott permet aux siens de passer devant en prenant le meilleur en contre sur un Benatia dépassé avant de conclure dans l'angle fermé (2-1, 69e). Arsenal tient sa qualification et peut souffler, mais n'est pas dupe, à l'image de son entraîneur, surtout soulagé. "Cela fait 14 ans qu'on est en Ligue des champions. Et c'est peut-être aujourd'hui qu'on était le plus proche de ne pas la disputer. Ça aurait été quelque chose de terrible", a confirmé Arsène Wenger sur Canal +. Charge maintenant à ses hommes de finir par trouver l'ouverture en Premier League, où ils sont toujours à la recherche d'un but après deux journées. Le choc de dimanche face à Manchester United pourrait être une bonne occasion d'ouvrir ce compteur...