Alonso rêve de Valence

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Michael BALCAEN , modifié à
L'heure du changement ? Le Grand Prix d'Europe pourrait marquer un tournant dans la saison, avec l'apparition d'une modification du règlement qui interdit la modification de la cartographie moteur entre les qualifications et la course. Ce qui pourrait potentiellement pénaliser Red Bull, et donc favoriser la concurrence. A commencer par Fernando Alonso, qui évoluera à domicile et rêve de gagner.

L'heure du changement ? Le Grand Prix d'Europe pourrait marquer un tournant dans la saison, avec l'apparition d'une modification du règlement qui interdit la modification de la cartographie moteur entre les qualifications et la course. Ce qui pourrait potentiellement pénaliser Red Bull, et donc favoriser la concurrence. A commencer par Fernando Alonso, qui évoluera à domicile et rêve de gagner. Les évolutions sont constantes en F1 cette année. Mais jusque-là, ça n'a pas véritablement empêché Sebastian Vettel de se régaler. La concurrence attend son heure et picore les miettes, en attendant un festin qui ne vient pas vraiment. En ce sens, chaque opportunité est bonne à prendre, ce qu'a réussi McLaren avec Lewis Hamilton en Chine et Jenson Button au Canada. Cette fois, tous les yeux seront tournés vers Fernando Alonso, qui évoluera devant son public et qui n'en peut plus de tourner autour d'une première victoire cette saison. "Je sais que nos supporters attendent avec impatience notre première victoire de la saison, et je peux vous assurer qu'il en est de même pour nous, assure l'Espagnol. Lors des deux dernières courses, nous avons montré que nous étions clairement capables de l'emporter et nous avons été très près de le faire, surtout à Monaco. Au Canada aussi, j'aurais pu me battre pour la gagne, compte tenu de ce que nous avions vu lors des qualifications (...) Cette fois, sur un circuit aux caractéristiques assez similaires à celles de Montréal, il n'y a pas de raison de ne pas être compétitif." Une règle pour contrer Red Bull ? Sur une piste urbaine bien plus rapide que Monaco (200 km/h de moyenne) mais qui ne pardonne pas la moindre erreur - "sinon c'est dans le mur", dixit Vettel - on voit parfois quelques envolées, comme le spectaculaire 360° de Mark Webber l'an dernier, suite à un choc avec la Lotus de Heikki Kovalainen. L'Australien, comme son coéquipier, se veulent néanmoins confiants. Il n'en reste pas moins que la nouvelle règle qui interdit la modification des cartographies moteurs entre les qualifications et la course pourrait avoir des implications. Surtout pour Red Bull. La concurrence prête en effet à l'écurie autrichienne une utilisation ultra-agressive du moteur de la RB7 durant les qualifications, avec un gain estimé à une demi-seconde et toutes les pole positions dans leur escarcelle (six pour Vettel, une pour Webber). Une leçon sur un tour qui favorise forcément leurs desseins en course. D'autant plus à Valence, où les endroits pour dépasser ne sont pas légion. Il y aura tout de même, comme au Canada, une double utilisation possible du DRS afin de rendre la course encore plus spectaculaire. "Doubler est délicat et la seule réelle possibilité se situe au virage 12", concède Vettel. Une donnée qui va sans doute leur mettre encore plus de pression en qualifications.