Ajaccio sauve son podium

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Guillaume BARDOU Br De Sports.fr , modifié à
Au terme d'un match sans saveur, Ajaccio a réalisé une belle opération à Dijon en tenant en échec les Costaloriens sur leur pelouse (1-1) dans le match de clôture de la 32e journée de Ligue 2. Les Corses en profitent pour reprendre la deuxième place devant Le Mans, Dijon restant cinquième à un point du podium.

Au terme d'un match sans saveur, Ajaccio a réalisé une belle opération à Dijon en tenant en échec les Costaloriens sur leur pelouse (1-1) dans le match de clôture de la 32e journée de Ligue 2. Les Corses en profitent pour reprendre la deuxième place devant Le Mans, Dijon restant cinquième à un point du podium. Ce Dijon-Ajaccio aura été à l'image de ce cru 2010-2011 de Ligue 2. Prudence, rigueur et crainte semblent les maître-mots des pensionnaires de l'antichambre hexagonal. Un point, c'est tout et c'est déjà pas mal est ainsi le leitmotiv des premiers couteaux en ce printemps, en attendant une 38e journée qui saura ou non tourner dans le bon sens. A ce petit jeu, Ajaccio s'en est le mieux sorti ce lundi. D'abord dominés puis menés au score, les joueurs d'Olivier Pantaloni ont arraché un point précieux qui les maintient sur le podium, reprenant même la deuxième place à des Manceaux tout aussi poussifs vendredi face à Metz (1-1). Mais ce lundi soir, à six journées de la fin du championnat, les Corses ne comptent toujours que quatre points d'avance sur le sixième, Boulogne. Une misère qui permet à tout le monde d'y croire encore mais à personne d'afficher une quelconque certitude. Ribas profite du cadeau de Debès Les Corses peuvent certes s'appuyer sur leur forme à domicile (ils y sont invaincus depuis octobre), conjuguée désormais à une belle rigueur à l'extérieur. Face à un adversaire direct, Ajaccio se montre d'entrée sérieux ce lundi mais bien pauvre dans l'occupation du ballon. D'une faible qualité offensive, les joueurs de Pantaloni concèdent logiquement une ouverture du score gag. Debès relâche un ballon peu puissant, Ribas suit et frappe en pivot. L'attaquant profite d'une énorme confusion et d'un jeu de billard entre Poulard et son gardien pour marquer son 20e but de la saison (1-0, 12e). Une réalisation qui sera finalement accordée à Debès contre son camp même si la Ligue devrait encore se pencher sur cette action d'anthologie pour donner ou non cette réalisation à l'Uruguayen. Le public du stade Gaston-Gérard, bien présent en ce lundi de Pâques, croit en un nouvel exploit de ses troupes. Mais Poulard se venge moins de cinq minutes plus tard sur un coup franc côté gauche de Kinkela. L'ancien stoppeur manceau reprend de la tête, sa reprise lobée et croisée trompant Padovani qui n'avait rien eu à faire jusque-là (1-1, 16e). Deux buts en un quart d'heure... puis plus rien. Se craignant énormément, les deux équipes se livrent peu. Dijon domine jusqu'à la pause sans que Debès ne soit réellement mis en danger. Et si la reprise est plutôt à mettre à l'actif des Corses, conjuguée à un coaching ambitieux, le nul semble satisfaire les deux équipes. Rivière est bien proche du KO sur une superbe ouverture d'un Kinkela bien présent mais l'attaquant ajaccien expédie sa frappe dans les nuages (83e). Kinkela se dit alors qu'on est jamais mieux servi que par soi-même mais sa belle tentative sur coup franc est claquée par un portier dijonnais concentré jusqu'au bout (90e). L'essentiel est sauf, les deux équipes gardant toutes leurs chances d'accession dans ce jeu de dupes... Il sera pourtant bien tard au soir de la 38e journée pour regretter les occasions perdues.