Ajaccio contient Gerland

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Yannick SAGORIN , modifié à
La fête aurait pu être belle, ce samedi soir à Gerland, si ce diable d'Ochoa et sa baraka n'avaient limité les Lyonnais au seul point du match nul. En cette deuxième levée de L1, Ajaccio s'est permis de neutraliser un OL joueur et dominateur qui a notamment trouvé quatre fois le chemin des montants (1-1). Si le résultat n'est pas à la hauteur, Lyon n'a pas si mal préparé son retour sur la scène européenne...

La fête aurait pu être belle, ce samedi soir à Gerland, si ce diable d'Ochoa et sa baraka n'avaient limité les Lyonnais au seul point du match nul. En cette deuxième levée de L1, Ajaccio s'est permis de neutraliser un OL joueur et dominateur qui a notamment trouvé quatre fois le chemin des montants (1-1). Si le résultat n'est pas à la hauteur, Lyon n'a pas si mal préparé son retour sur la scène européenne... Une semaine après avoir débuté le championnat de la meilleure des manières, en s'imposant sur le terrain de Nice (1-3), l'OL retrouvait sa pelouse, ce samedi soir, avec à sa tête un Rémi Garde qui pour l'occasion renouait avec le banc de Gerland, lui l'ancien adjoint de Paul Le Guen et de Gérard Houllier. En ce soir de première à domicile, Lisandro Lopez vivait pour sa part un baptême du feu, celui du brassard, en l'absence de Cris, le capitaine coutumier. Une distinction synonyme de responsabilités à laquelle l'Argentin a fait honneur. Très vite sollicité aux avant-postes, l'ancien attaquant de Porto n'a attendu que sept minutes pour donner le frisson au public lyonnais, touchant du bois à deux reprises, coup sur coup, sur une frappe rase d'abord puis de la tête alors qu'Ochoa était nettement battu. Dans la foulée le portier mexicain se révélait en revanche décisif, prompt à sortir à la rencontre d'un Lisandro parfaitement trouvé dans la surface par Briand (10e). La première parade d'une série qui aura écoeuré Gerland ce samedi soir. Lorsque Lovren parvient à secouer les filets du gardien de l'ACA en première période (24e), M. Piccirillo refuse logiquement de refuser le but pour un ascenseur du défenseur croate. Après la pause, Ochoa ne perd pas sa baraka puisque Gonalons (55e) et Lisandro (63e), de la tête, se heurtent tous deux à son sens du placement. Gomis, d'une jolie volée (60e), puis Pjanic, d'un coup franc léché (88e), sonnant du reste deux fois encore les montants du dernier rempart corse, en état de grâce en cette soirée estivale. Lisandro finalement récompensé De fait, l'OL aurait pu perdre gros ce samedi contre le promu ajaccien. Sans cette tête enfin victorieuse de Lisandro à la retombée d'un centre inspiré de Pjanic (83e), les Gones auraient pu s'incliner pour leur première représentation de la saison à domicile. Peu avant l'heure de jeu, Sammaritano avait joué un bien mauvais tour à Gerland, trouvant la faille à la réception d'un centre impeccable de l'insaisissable Kinkela (59e). "Il va falloir qu'on joue plus car on ne pourra pas défendre à chaque match. Il faut développer l'attaque et agresser les autres équipes, concluait Ilan sitôt le partage des points acquis. On a eu des failles mais Ajaccio est une équipe jeune qui découvre la Ligue 1." L'OL, de son côté, s'apprête à redécouvrir l'Europe, dans trois jours contre le Rubin Kazan, en barrages de la Ligue des champions. "On n'avait pas la tête à Kazan, assurait Rémi Garde à l'issue du match devant les caméras de Foot +. C'est un début de saison compliqué car notre effectif n'est pas disponible en termes de quantité. Et ce soir on n'a pas vraiment eu de réussite." Privé de Cris, Mensah, Gourcuff et Ederson ce samedi, sans oublier tous les Bleuets qui jouent en ce moment le Mondial des moins de 20 ans en Colombie, l'entraîneur rhodanien peut assurément s'attendre à des soirées plus heureuses à Gerland cette saison.