Adebayor, le Citizen

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Rédaction Europe1.fr , modifié à

Parti d'Arsenal à Manchester Coty cet été pour 30 millions d'euros, Emmanuel Adebayor retrouve ses anciens équipiers samedi lors de la cinquième journée de Premiership. Bien accueilli et auteur de trois buts en autant de matches, le Togolais garde toutefois une certaine rancoeur vis-à-vis de ses anciens supporters.

Parti d'Arsenal à Manchester Coty cet été pour 30 millions d'euros, Emmanuel Adebayor retrouve ses anciens équipiers samedi lors de la cinquième journée de Premiership. Bien accueilli et auteur de trois buts en autant de matches, le Togolais garde toutefois une certaine rancoeur vis-à-vis de ses anciens supporters. A Manchester, on aime faire les choses en grand. Enfin surtout du côté de City, devenu le club le plus riche du monde depuis l'arrivée de l'Emirati Suleïman Al-Fahim lors de l'été 2008. Les arrivées de Carlos Tevez, Joleon Lescott, Gareth Barry, Roque Santa Cruz, Kolo Touré et Emmanuel Adebayor ont encore renforcé l'équipe de Mark Hughes, qui a parfaitement débuté l'édition 2009-2010 de la Premier League avec trois victoires en trois matches.Recruté pour près de 29 millions d'euros, le buteur togolais n'est certainement pas la recrue la moins efficace du lot. L'ancien Messin et Monégasque compte déjà trois buts au compteur et il espère bien récidiver samedi face à Arsenal, le club où il avait débarqué à l'hiver 2006 en provenance de la Principauté. Mais "Adé" ne garde pas que des bons souvenirs de son passage dans le nord de Londres, lui qui avait fini par être pris en grippe par les fans des Gunners, qui lui reprochaient notamment un certain manque d'engagement et une volonté régulière de changer d'air."Je me sens chez moi ici"Il se sentait d'ailleurs, sur la fin, littéralement "haï" par les supporters d'Arsenal, et ne semble toujours pas avoir digéré cette fin en eau de boudin. "C'est le genre de choses qui restent dans votre coeur, et pas seulement pour le reste de ma carrière mais jusqu'à la fin de ma vie", estime-t-il dans les colonnes du Guardian. "Les gens doivent comprendre que si vous jouez vraiment bien, les gros clubs voudront vous recruter", poursuit-il, lui qui n'était pas resté insensible, et l'avait fait savoir, aux sirènes barcelonaises et milanaises l'an passé. Le pont d'or proposé par les Citizens l'a finalement convaincu de poursuivre l'aventure en Premier League, et son adaptation dans l'autre équipe mancunienne semble s'être déroulée sans accroc. "Après seulement une semaine à City, j'ai senti que les supporters croyaient en moi, ils espèrent que je vais bien m'en sortir, avoue le capitaine des Eperviers. Je me sens chez moi ici et je prends de nouveau du plaisir. J'ai été très bien accueilli par le staff et les supporters et tout ça se répercute sur le terrain."