Yonne : les fouilles menées après le déplacement de Fourniret n'ont rien donné

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avec AFP , modifié à
Les investigations menées depuis jeudi sur un terrain de Saint-Cyr-les-Colons ayant appartenu à la belle-famille de Michel Fourniret ont été infructueuses.

Les fouilles menées depuis deux jours dans le jardin d'une maison de Saint-Cyr-les-Colons dans l'Yonne, après un déplacement sur les lieux du tueur en série Michel Fourniret n'ont rien donné, a appris vendredi l'AFP d'une source proche de l'enquête.

"Marie-Angèle Domece n'est pas enterrée dans ce jardin". Les investigations ont eu lieu jeudi et vendredi sous la direction de la juge d'instruction chargée de l'enquête sur un terrain ayant appartenu à la belle-famille de Michel Fourniret. Les enquêteurs ont quitté les lieux le deuxième jour peu avant 16h.

Deux jours plus tôt, les enquêteurs étaient restés un long moment au même endroit en compagnie de cet homme soupçonné des meurtres de deux jeunes filles dans le département il y a près de 30 ans.

"Au moins nous avons la certitude que Marie-Angèle Domece (l'une des jeunes filles, ndlr) n'est pas enterrée dans ce jardin", a poursuivi la même source, précisant que "les déclarations de Fourniret n'étaient pas claires sur cet endroit".

"Aveux réitérés". Entendu à six reprises en février et mars dans le cadre de l'enquête menée par une juge d'instruction parisienne, Michel Fourniret, 76 ans, avait livré des "aveux réitérés" pour deux nouveaux crimes après les avoir niés dans le passé: ceux de Joanna Parrish et de Marie-Angèle Domece.

Des précisions sur l'endroit d'un corps. Le déplacement du tueur en série dans l'Yonne, mardi et mercredi, à Monéteau, Auxerre ou encore Saint-Cyr-les-Colons, où il a vécu, visait "notamment à obtenir des précisions sur l'endroit où pourrait se trouver le corps de Marie-Angèle Domece", a indiqué Didier Seban, l'un des avocats des familles des victimes.

Les fouilles ont mobilisé sur deux jours une vingtaine de gendarmes du groupement de l'Yonne et de l'Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale, qui ont notamment utilisé des techniques de détection radar et une pelle mécanique.