Le test se fait via un coton-tige introduit assez profondément dans le nez et livre son résultat en moins de 24 heures. (photo d'illustration) 1:33
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Eve Roger, édité par Ugo Pascolo
Mis sur place en un temps record par l'Institut Pasteur, le test de diagnostic du coronavirus chinois se fait grâce à des prélèvements naso-pharyngés, à l'aide d'un coton-tige. Une méthode qui permet de donner un résultat en moins de 24 heures. Ce test doit être distribué dans tous les hôpitaux équipés pour accueillir ce genre de malades d'ici à une semaine. 

Il a été mis en place quelques jours seulement après l'émergence du coronavirus qui a tué au moins 81 personnes et contaminé plus de 2.700 autres. Un test de diagnostic du coronavirus chinois, élaboré grâce à la réactivité des équipes de recherches chinoises, doit être distribué dans les hôpitaux équipés pour accueillir les patients en France d'ici à une semaine. 

Un test à partir de prélèvements respiratoires

Dès que ces équipes chinoises ont identifié le virus, elles ont tout de suite rendu publique sa séquence génétique exacte sur un site internet dédié, auquel a accès l'ensemble des chercheurs de la planète. Chaque pays a ensuite mis sur pied une équipe pour trouver au plus vite un test pour ce virus qui a déjà atteint trois personnes sur le sol français. Si les Allemands ont été les plus rapides, et leur méthode validée par l'OMS, l’institut Pasteur a également mis en place son propre test fait à partir de prélèvements respiratoires, en général "nasopharyngés", explique au micro d'Europe 1 Sylvie Béhillil, membre de l'institut. 

Concrètement, "c'est un long coton-tige que l'on introduit assez profondément dans le nez pour récupérer quelques cellules. On va analyser le milieu dans lequel baigne le coton-tige, et on rend un résultat en une demie journée", détaille la chercheuse. Désormais, l'objectif est de diffuser ce test à l'ensemble des hôpitaux en mesure de prendre en charge les personnes atteintes par le coronavirus. D'ici là, les Français rapatriés de la ville chinoise de Wuhan, l'épicentre de l'épidémie, seront de retour dans l'Hexagone, et placés en quarantaine.