Viol d'une interprète de France 5 près de la "Jungle" : les trois migrants afghans mis hors de cause

L'interprète a été violée sous la menace d'un couteau par un migrant à Calais. © DENIS CHARLET / AFP
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avec AFP

Les trois migrants afghans interpellés mercredi pour le viol d'une interprète travaillant pour France 5 en octobre ont été mis hors de cause. 

Les trois migrants afghans en garde à vue depuis mercredi pour le viol en octobre aux abords de la "Jungle" de Calais d'une interprète travaillant pour France 5 ont été relâchés vendredi, a-t-on appris auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer. Leur ADN ne correspondait pas à celui prélevé sur la victime peu de temps après les faits, a indiqué cette même source qui a précisé que "l'enquête se poursuivait". Les trois Afghans, âgés de 30 à 35 ans, avaient été arrêtés mercredi dans un centre pour travailleurs étrangers de Rungis, dans le Val-de-Marne, et placés en garde à vue à Paris.

Viol sous la menace d'un couteau. Une information judiciaire avait été ouverte le 27 octobre pour "viol et vol avec arme" par un juge d'instruction boulonnais sur commission rogatoire nationale, avait précisé le parquet. Entre 02h et 03h, un journaliste freelance et une interprète de langue pachtoune réalisaient un reportage pour France 5 aux abords de la "Jungle" de Calais, désormais démantelée, lorsqu'ils ont été pris à partie par trois Afghans, qui ont d'abord voulu voler leur matériel. Puis l'un de ces trois individus a obligé l'interprète à avoir un rapport sexuel sous la menace d'un couteau tandis que les deux autres maintenaient le journaliste à distance, également avec un couteau.