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William Molinié / Crédit photo : HUGO LEBRUN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Un tournoi de football, organisé samedi dernier par des associations pro-palestiniennes dans une salle municipale de Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne, a révélé une scène choquante. L'entrée des joueurs sur le terrain reprend en effet certains codes des vidéos diffusées par le Hamas dans la bande de Gaza.

Dix joueurs, deux équipes de cinq, un keffieh enturbanné autour de la tête et le visage entièrement dissimulé. Ce décor est celui d'un tournoi de football organisé dans une salle municipale de Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne. À l'initiative de collectifs pro-palestiniens, il devait sensibiliser les jeunes à la cause palestinienne, mais une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a révélé une scène choquante. L’entrée sur le terrain des joueurs, plus que douteuse, pose question, car la mise en scène n'est pas sans rappeler celle des groupes terroristes dans la bande de Gaza

Au milieu du groupe, le drapeau palestinien est tenu à chaque coin par quatre jeunes filles, toutes mineures. Cette mise en scène reprend certains codes des vidéos diffusées par le Hamas à Gaza. Cette vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux par le parrain du tournoi, un certain OGB, rappeur membre de Mafia K’1 Fry, le collectif créé dans les années 1990 par les célèbres Kery James, Karlito ou encore Rohff

D’autres tournois déjà programmés en région parisienne

Les organisateurs de ce tournoi, que sont les associations Urgence-Palestine ou encore France-Palestine-Solidarité, n'ont, pour l'heure, pas souhaité répondre aux questions d'Europe 1. Tout comme le maire communiste de Fontenay-sous-Bois, qui a pourtant mis à disposition le gymnase municipal. D’autres tournois de ce type sont déjà programmés en région parisienne, dont un la semaine prochaine à Ivry-sur-Seine, toujours dans le Val-de-Marne, ou encore un autre fin mai à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine. 

Ces collectifs entendent poursuivre leur mobilisation tout au long de l’été dans une trentaine de communes partout en France. Pour l'heure, aucune plainte n’a été déposée et ni le préfet de police, ni le ministre de l'Intérieur n'ont effectué de signalement à la justice.