Une rencontre entre élus et "gilets jaunes" tourne au pugilat entre "gilets"

Des groupes de "gilets jaunes" se sont affrontés mardi soir, près de Limoges.
Des groupes de "gilets jaunes" se sont affrontés mardi soir, près de Limoges. © Pascal PAVANI / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
La situation a dégénéré vers 20 heures, lorsque des "gilets jaunes" appartenant à d'autres mouvements, non conviés, ont tenté de pénétrer dans la salle où se tenaient la rencontre.

Une rencontre entre des "gilets jaunes" et des élus locaux de Haute-Vienne mardi soir a tourné au pugilat entre "gilets jaunes", provoquant au final l'intervention de gendarmes pour éviter de nouveaux débordements.

Une quinzaine d'élus locaux présents. La rencontre dans un restaurant de Saint-Just-le-Martel, près de Limoges, avait été organisée par un "collectif citoyens 87", dont des membres sont à l'origine de la toute première opération escargot le 17 novembre à Limoges. Une quinzaine d'élus locaux de diverses tendances (Parti communiste, Debout la France, le PS, LREM, LR, le Mouvement radical, RN) étaient présents.

Coup de casque de moto. La situation a dégénéré vers 20 heures, lorsque des "gilets jaunes" appartenant à d'autres mouvements, non conviés, ont tenté de pénétrer dans la salle mais ont été refoulés par des vigiles prévus pour l'occasion. Un des organisateurs de la réunion est venu à leur rencontre, et une discussion animée s'en est suivie, puis quelques coups. Un protagoniste a pris un coup de casque de moto sur la tête par un motard qui, peu auparavant, avait lui-même été frappé à terre, comme le montre une vidéo diffusée sur Twitter par un journaliste local.

"Il vaut mieux s'en aller". Le groupe extérieur d'une dizaine de personnes a finalement quitté les lieux. Des gendarmes, prévenus, sont intervenus pour éviter un nouveau débordement. Peu avant 21 heures, les invités ont été conviés à partir par Pierre Buonocore, l'un des organisateurs, selon lequel "des bandes appellent au rassemblement en ce moment. Il vaut mieux s'en aller". Dans l'autre groupe, un membre de "gilets jaunes unis 87", témoin des faits et qui a assuré "condamner toute forme de violence", a pour sa part affirmé qu'on "voulait seulement savoir en quel nom ils organisaient cette réunion".