Un enseignant-chercheur jugé pour avoir aidé des migrants relaxé

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avec AFP , modifié à
Un enseignant de 45 ans avait été interpellé en octobre à un péage près de Menton avec dans sa voiture trois Erythréennes. 

Pierre-Alain Mannoni, un enseignant-chercheur du CNRS poursuivi pour avoir convoyé des Erythréennes venues d'Italie, a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Nice. Le procureur avait requis fin novembre six mois de prison avec sursis à son encontre.

Il avait caché dans sa voiture trois Erythréennes. Cet enseignant-chercheur à la faculté de Nice Sophia Antipolis avait été interpellé le 18 octobre à un péage près de Menton avec dans sa voiture trois Erythréennes, dont une mineure. Poursuivi pour aide au séjour et aide au transport d'étrangers en situation irrégulière, le tribunal lui a accordé l'immunité pénale, estimant qu'il avait agi pour préserver la dignité des personnes convoyées.

Dans un procès similaire d'aide aux migrants qui s'est tenu mercredi à Nice, le procureur de la République a requis 8 mois de prison avec sursis contre Cédric Herrou, un agriculteur de la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes). Les migrants sont nombreux à entrer dans les Alpes-Maritimes depuis l'Italie voisine.