Tour du monde à vélo : "Cela nous met à l'épreuve, soi-même et son couple", raconte Caroline Lopez

  • Copié
Guillaume Perrodeau
Caroline Lopez est partie pendant 400 jours, avec son compagnon, faire le tour du monde à vélo. Un choix d'aventure, juste avant d'entrer dans la vie active.
INTERVIEW

D’octobre 2014 à novembre 2015, Caroline Lopez et Anthony Laguerre ont délaissé leur confort pour partir faire le tour du monde à vélo. 400 jours, près de 26 pays visités et une expérience riche en enseignements et en émotions. Dans Circuits Courts, Caroline Lopez évoque ce voyage et les bienfaits de s'essayer à l'aventure nomade.

"On souhaitait partir sans transport polluant". À l'époque, Caroline Lopez venait de terminer ses études en design culinaire. "Avec mon conjoint, on avait envie d'une petite pause avant d'attaquer la vie active", explique-t-elle. Bien vite, ils décident que le voyage se fera à vélo. "On souhaitait partir sans transport polluant, mais on voulait aller plus vite qu'à pied", indique la jeune femme. L'idée ? "Avancer à une vitesse agréable, à la seule force de notre corps".

Caroline Lopez et Anthony Laguerre font le choix de vélos pliants. Un moyen de transport qui permet d'allier vitesse et aussi flexibilité. "Le fait de pouvoir plier notre vélo, le mettre dans un bus, dans un train, dans un avion : cela nous a donné énormément de liberté", confie Caroline Lopez au micro d'Europe 1.

Partir, oui, mais pourquoi ? Changer d'air, se reconstruire, découvrir d'autres cultures, les raisons qui poussent à voyager sont variées. Dans le cas du couple, "on ne fuyait pas quelque chose. Mais on avait l'intention de trouver quelque chose au bout, en l’occurrence nous-même je pense", raconte-t-elle. Du vélo chaque jour, des conditions de voyages rudes, sans confort, parfois au milieu de nulle part, "cela nous met à l'épreuve, soi-même et son couple". "On est fier de l'avoir fait et on en ressort grandi", affirme Caroline Lopez.