L'islamologue suisse Tariq Ramadan a été déféré au parquet, dans la nuit de jeudi à vendredi, en vue de l'ouverture d'une information judiciaire qui interviendra dans la matinée. Il pourrait à cette occasion être mis en examen, selon les informations recueillies par Europe 1.
Chefs d'accusation non-précisés. Il sera présenté dans la matinée au parquet, qui entend requérir l'ouverture d'une information judiciaire et sa mise en examen, dont les chefs n'ont pas été précisés à ce stade.
"Viols et violences volontaires". Convoqué mercredi matin par les enquêteurs de la police judiciaire, l'intellectuel controversé avait été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à son encontre pour "viols et violences volontaires".
Ramadan a refusé de signer le procès verbal. Après la prolongation de cette mesure jeudi matin, il a été confronté pendant plus de trois heures en fin d'après-midi à l'une des plaignantes qui se présente sous le pseudonyme de "Christelle", selon des sources proche du dossier. Au terme de cette confrontation, révélée par Le Parisien, Tariq Ramadan, qui nie les faits, a refusé de signer le procès-verbal, selon ces sources.