Seine-Saint-Denis : un conducteur, interpellé avec un pistolet-mitrailleur, écroué

L'homme écroué n'est pas connu pour des faits en relation avec une entreprise terroriste
L'homme écroué n'est pas connu pour des faits en relation avec une entreprise terroriste © FRED TANNEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Dans sa tentative de fuite, l'homme de 28 ans a blessé une personne se trouvant dans un véhicule stationné et a "accroché un policier avec son rétroviseur". 

Il avait été interpellé dans sa voiture en Seine-Saint-Denis, visage masqué, un pistolet-mitrailleur chargé aux pieds. Un homme de 28 ans a été mis en examen et placé mardi en détention provisoire, a indiqué le parquet de Bobigny.

Déjà condamné. Il a été mis en examen pour "transport, détention et acquisition d'une arme par personne déjà condamnée", "association de malfaiteurs", "refus d'obtempérer aggravé" et "blessures involontaires". Cet homme, originaire d'Argenteuil (Val-d'Oise), a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants, a précisé une source proche de l'enquête. Il n'est pas connu pour des faits en relation avec une entreprise terroriste, a ajouté une autre source.

Blessé une personne et un policier "accroché". L'affaire démarre le 14 juillet vers 17 heures dans la cité Floréal à Saint-Denis. Des policiers s'approchent pour contrôler une voiture, mais son conducteur, ganté et visage dissimulé, "fait mine de s'arrêter et repart en trombe", a raconté l'une de ces sources. "Il finit sa course dans un véhicule en stationnement, blessant la personne qui s'y trouvait", a-t-elle ajouté. Il "a accroché un policier avec son rétroviseur" au passage, a-t-elle détaillé.

Payé pour convoyer une arme. Aux pieds du conducteur, les policiers découvrent un pistolet-mitrailleur Skorpion, une arme militaire tchèque, chargé de munitions de calibre 7.65. L'arme saisie "n'est pas répertoriée comme ayant déjà été utilisée sur une affaire criminelle", a précisé l'une des sources. Les enquêteurs s'interrogent sur les intentions du conducteur. Il a simplement dit en garde à vue "que l'arme ne lui appartenait pas qu'il avait été payé pour la convoyer d'un point A à un point B", a poursuivi cette source.