Retraites : l'intersyndicale appelle à une nouvelle manifestation le 11 janvier

Grève
Un nouvel appel à manifester a été lancé pour le 11 janvier. © AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
L'intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-CFE-CGC appelle à une nouvelle journée de mobilisation. 

L'intersyndicale opposée à la réforme des retraites (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFE-CGC, Unef et UNL) appelle à manifester le samedi 11 janvier dans tout le pays, soit deux jours après la journée de mobilisation du 9, a-t-elle annoncé dans un communiqué vendredi. Dénonçant "un gouvernement qui joue l'enlisement", ces organisations, qui réclament le retrait du projet de régime universel, appellent ainsi à "amplifier la mobilisation et la grève". 

Premier appel à manifester un samedi

Depuis le début de la mobilisation, entamée le 5 décembre, c'est la première fois que l'intersyndicale appelle à manifester un samedi, même si des manifestations se tiennent déjà les samedis, à l'appel des unions départementales ou régionales. Par exemple, samedi à Paris, un cortège partira de la gare de Lyon.

"On n'a aucune raison de stopper la mobilisation!", a expliqué à l'AFP Yves Veyrier, secrétaire général de FO. "La priorité, c'est lundi, il faut élargir au maximum", a-t-il ajouté, pour que la semaine de mobilisation reprenne en fanfare après les deux semaines de vacances où la grève s'est poursuivie dans les transports publics. "Face à ce mouvement inédit, le gouvernement joue l'enlisement, certains de ses ministres stigmatisant les secteurs qui refusent de négocier des régressions sociales", ont dénoncé dans leur communiqué les organisations syndicales, après une réunion intersyndicale qui s'est tenue à la CGT.

"On a peu d'espoir sur les discussions du 7"

Le 9 janvier, au soir, se tiendra une autre rencontre intersyndicale pour décider des suites du mouvement. Selon Yves Veyrier, qui se rendra au ministère du Travail mardi à la réunion multilatérale consacrée à la pénibilité et à l'emploi des seniors, "il y a du grain à moudre sur autre chose que le régime à points".

Pour Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, qui n'a pas été convié mardi, de même que la FSU, "le gouvernement joue le pourrissement". "On a peu d'espoir sur les discussions du 7" et "la situation est loin d'être apaisée", a-t-il ajouté.
"Lors de ses voeux, le président de la République a confirmé qu'il n'entend rien, se contentant de répéter les mêmes affirmations qui n'ont convaincu personne depuis deux ans", écrivent les organisations dans leur communiqué.