Réforme des retraites : la 5e journée de mobilisation aura lieu le jeudi 16 février

Grève réforme des retraites
Les huit principaux syndicats se sont accordés sur une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 16 février prochain © Loic VENANCE / AFP
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avec AFP , modifié à
Au lendemain de la troisième journée de grève qui a vu 757.000 personnes se rassembler en France, l'union intersyndicale a annoncé, ce mercredi 8 février, la date de la cinquième journée de grève et de manifestions contre la réforme des retraites qui se tiendra le 16 février prochain. 

Les huit principaux syndicats se sont accordés sur une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, le jeudi 16 février, ont-ils annoncé mercredi. "L'intersyndicale réunie ce jour a décidé d'une journée nationale d'action interprofessionnelle le 16 février", a déclaré à l'AFP Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa, au nom de l'intersyndicale. La troisième journée de mobilisation, mardi, a réuni 757.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, "près de deux millions" selon les organisateurs, des chiffres en deçà des précédentes journées, les 19 et 31 janvier.

Une quatrième journée est prévue samedi dans toute la France. La manifestation parisienne s'ébranlera à 13H00 de la place de la République en direction de la place de la Nation, selon la CGT.

 

"Manifester avec toute sa famille"

Interviewé mercredi matin sur BFMTV, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dit espérer samedi une "très forte mobilisation" et appelé chacun à "aller manifester massivement avec toute la famille". "Si le gouvernement persiste dans la voie qui est la sienne aujourd'hui, il fait une faute démocratique qu'il paiera très cher. +Qu'il paiera très cher+, ça s'appelle pas une menace, ça s'appelle un avertissement collectif que je pose (...) Bien sûr qu'il y a un risque que ça dégénère", a-t-il ajouté. Son homologue de la CGT, Philippe Martinez, a de son côté estimé sur LCI qu'il fallait "hausser le ton" face à l'exécutif et qu'il y avait "besoin de décider de grèves, c'est ce que font les raffineurs, c'est ce que font les cheminots, d'autres y réfléchissent aussi".

"Parce qu'on n'a pas le choix. Face à un gouvernement qui n'écoute rien, un président de la République qui est convaincu qu'il a raison tout seul, il faut montrer plus de détermination", a-t-il dit.