Le 21 mars, la CGT, premier syndicat de la Régie, avait appelé à cesser le travail le 4 avril pour réclamer le versement dès les prochains mois d'augmentations de salaires négociées avec la direction. Le syndicat a déposé un préavis de grève allant de février à septembre et couvrant donc la période des Jeux olympiques et paralympiques.
L'augmentation proposée par la RATP dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) pour 2024 représente une hausse moyenne de 4,2% pour tous les salariés du périmètre historique de la RATP en Ile-de-France, soit 1.300 euros sur une année de salaire, selon le groupe public.
Les syndicats dénoncent une enveloppe trop maigre
Cette mesure se décline en deux temps avec une première augmentation au 1er juin suivie d'une autre le 1er décembre. La CGT revendiquait de son côté une augmentation salariale nettement supérieure "pour tous" et une indexation des salaires sur l'inflation, ainsi que des négociations pour passer à 32 heures de travail hebdomadaire.
En 2023, les salariés de la RATP avaient obtenu une hausse moyenne des salaires de 5,7%. Parallèlement, les syndicats Unsa et FO, qui dénonçaient une enveloppe trop maigre pour les primes réservées aux agents pendant les JO, sont revenus à la table des négociations jeudi.
Interrogé la veille, le PDG de la RATP Jean Castex avait dit son intention d'aboutir à un accord sur ce dossier avec les syndicats "en avril".