Quelque 150 réfugiés en provenance de Grèce arrivent lundi en France, annonce Cazeneuve

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Des migrants en Turquie qui attendent de pouvoir passer en Grèce. Image d'illustration. © BULENT KILIC / AFP
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avec AFP , modifié à
C'est Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, qui l'annonce dans une tribune publiée lundi. 

Environ 150 réfugiés, ayant transité par des "hot spots" en Grèce, arrivent lundi en France, dans le cadre du programme européen de répartition des demandeurs d'asile, indique le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans une tribune à liberation.fr.

Répartis en France. "La France est le pays qui a accueilli à ce jour le plus grand nombre de réfugiés relocalisés : 152 d'entre eux arrivent ce lundi 7 mars sur le sol français en provenance de Grèce et seront accueillis dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile dans plusieurs régions françaises", affirme Bernard Cazeneuve.

Des familles et quelques hommes seuls. Ces arrivées portent à près de 300 le nombre total des personnes prises en charge par la France dans le cadre du programme européen de répartition (dit de "relocalisation") validé l'été dernier. Les premiers, des Érythréens, avaient été pris en charge en novembre. Cette fois-ci, il s'agit essentiellement de Syriens et d'Irakiens, avec une vingtaine de familles et quelques hommes isolés, a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur. Après leur arrivée, les réfugiés devraient être dirigés vers des centres pour demandeurs d'asile en Aquitaine-Poitou-Charentes, en Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que, pour une poignée d'entre eux, dans le Nord-Pas-de-Calais.

Pas de mauvaise volonté, selon le ministre. La France s'est engagée à accueillir 30.000 réfugiés sur deux ans. Mais le démarrage est laborieux. Le ministre de l'Intérieur réfute l'idée d'un "manque d'attractivité" ou d'une "mauvaise volonté délibérée" de la France, dans cette tribune.