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Clément Bargain, édité par Thibault Nadal
L'Institut Ipsos a dévoilé ce mardi 24 mai son baromètre sur les incivilités au volant. Cette étude révèle de nombreuses disparités entre les régions. Les automobilistes d'Auvergne-Rhône-Alpes, d'Occitanie et surtout d'Île-de-France sont fortement pointés du doigt pour leurs comportements sur les routes.

C'est une étude qui va (encore) alimenter les clivages entre les régions. L'Institut Ipsos a dévoilé ce mardi 24 mai son baromètre des incivilités au volant. L'étude révèle, notamment, de fortes disparités entre les régions. Les automobilistes d'Auvergne-Rhône-Alpes sont les champions des injures sur la route et ceux de la région Occitanie sont imbattables en matière de klaxons intempestifs. Mais les leaders, toutes catégories confondues, ce sont les habitants de l'Île-de-France.

"Plus personne ne respecte rien"

Au volant de son bus toute la journée, Olivier est un témoin privilégié des incivilités sur les routes franciliennes. "Personne ne respecte rien, que ce soit le code de la route ou les sens interdits. Ça passe entre les voitures, ça s'énerve pour rien, ça dégénère très vite. En gros, c'est à celui qui aura la plus grande gueule", affirme-t-il.

Dans le top 3 des incivilités commises par les automobilistes parisiens, on retrouve les altercations entre conducteurs au volant. Une mésaventure qui est arrivée à Lou, il y a quelques jours. Elle a été prise à partie pour avoir "jeter une cigarette par terre". Elle explique au micro d'Europe 1 que suite à ce jet, "un mec est descendu de sa voiture, a ramassé ma cigarette et me l'a jetée dans ma voiture, donc je l'ai insulté".

Le problème des bouchons

Les comportements dangereux font partie du quotidien des conducteurs parisiens. L'un d'entre eux, Martial, a vu s'accroitre les doublements par la droite. "C'est quelque chose de courant dans les rues ou sur le périphérique, et maintenant, on le voit de plus en plus sur l'autoroute. C'est quelque chose qui est devenu normal", confirme-t-il. L'automobiliste voit dans cette pratique un "droit que tout le monde s'est accordé pour aller plus vite, mais qui emmerde surtout les autres".

Si les automobilistes perdent facilement leur sang froid, comme Jean-Gabriel, c'est parce que circuler est de plus en plus compliqué. "Il y a des bouchons, des blocages, on passe énormément de temps sur la route", explique-t-il sur Europe 1.