Pont de l'Ascension : les trains ne s'arrêteront pas à Bordeaux

La gare Saint-Jean sera totalement désertée par les trains entre le mardi 3 mai 22h et le dimanche 8 mai 13h. © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à

La SNCF va mettre en place des cars de substitution sur les portions de lignes interrompues. Les TGV en provenance de Paris s'arrêteront par exemple à Libourne.

Se rendre à Bordeaux ce week-end sera un peu plus compliqué que prévu. La circulation des trains en gare de Bordeaux sera totalement suspendue pendant cinq jours autour du week-end de l'Ascension pour la réalisation d'importants travaux, a indiqué lundi la SNCF. Les travaux se dérouleront de jour et de nuit sur les voies, caténaires, signalisations. Une période de tests et essais est également prévue.

Des travaux de raccordement des voies. La gare Saint-Jean sera totalement désertée par les trains entre le mardi 3 mai 22h et le dimanche 8 mai 13h, en raison d'une phase de travaux de raccordement de voies visant à adapter les infrastructures ferroviaires en vue de la mise en service de la Ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Bordeaux en juillet 2017. Il s'agit de supprimer un "goulet d'étranglement" en construisant des portions de voies sur 3,5 kilomètres permettant de faire désormais circuler les trains au nord de la gare sur quatre voies, et non sur deux comme c'est le cas actuellement. 

737 trajets concernés. Plus de 250 autocars de substitution seront mis en place pour assurer 737 trajets, en provenance notamment de Libourne, Langon, Mont-de-Marsan, Arcachon, Saint-Mariens, Le Verdon, etc. Ainsi, les TGV en provenance de Paris s'arrêteront à Libourne, au nord-est de Bordeaux, pour une fin de trajet en autocar. De la même façon, les trains en provenance de Toulouse ou Marseille stopperont en gare de Langon d'où les passagers seront acheminés par la route.

Des agents SNCF mobilisés. Au total, 300 "gilets rouges" ont été mobilisés pour cette opération, ainsi que 150 agents de la sûreté ferroviaire SNCF. Environ 5.000 dépliants informatifs ont été distribués, 4.000 textos envoyés aux abonnés, ainsi que 6.000 courriels et 3.000 notifications sur l'application TER, a indiqué la SNCF.