Plusieurs lycées de région parisienne bloqués ou perturbés par des manifestants

manifestation manifestant cagoulé
Deux lycées parisiens étaient bloqués vendredi matin par quelques dizaines de jeunes qui entendaient protester contre les violences policières (image d'illustration) © Lionel BONAVENTURE / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Deux établissements étaient encore bloqués vendredi matin par des jeunes qui protestent contre les violences policières.

Deux lycées parisiens étaient bloqués vendredi matin par quelques dizaines de jeunes qui entendaient protester contre les violences policières, et plusieurs établissements étaient perturbés dans les Hauts-de-Seine, au lendemain d'une manifestation tendue, a-t-on appris de sources concordantes.

Des jeunes cagoulés. Les lycées Victor-Duruy (7ème arrondissement) et Théophile-Gautier (12ème arrondissement) étaient bloqués tandis qu'un barrage filtrant ralentissait les entrées à Honoré-de-Balzac (17ème), a indiqué le rectorat de Paris. Le lycée Victor-Duruy a demandé en début de matinée aux lycéens de rester chez eux "pour l'instant", dans un message sur les réseaux sociaux. Selon le proviseur du lycée, Philippe Tournier, entre 80 et 100 jeunes, "dont une partie cagoulés et masqués", étaient regroupés devant l'établissement.

Dans les Hauts-de-Seine, plusieurs lycées étaient également touchés par le mouvement : à Gennevilliers, Clichy, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux et Asnières, selon la police.

"Vengeance pour Théo". La veille, une quinzaine d'établissements avaient été bloqués à Paris pendant une partie de la journée. Une manifestation comptant entre 800 et un millier de jeunes place de la Nation avait donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre. Les manifestants réclamaient "vengeance pour Théo", en référence à l'interpellation brutale d'un homme de 22 ans, début février à Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, qui a débouché sur la mise en examen d'un policier soupçonné de l'avoir violé au moyen d'une matraque.